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Réponse n° 1104

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site quartier Le Mouillage
localisation Martinique ; Saint-Pierre
aire d'étude Martinique nord
lieu-dit Le Mouillage (quartier)
dénomination quartier
parties non étudiées cathédrale ; presbytère ; lycée ; cimetière ; chapelle ; place ; place ; office de tourisme ; mairie ; hôpital
époque de construction 3e quart 17e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Il faut souligner l'adéquation entre les notions de quartiers et de paroisses. C'est dans la seconde moitié du 17e siècle que vient s'ajouter au quartier du Fort celui du Mouillage. Après une longue périodes de luttes entre Jésuites et Dominicains, un accord est conclu sous la houlette du gouverneur de Blénac et de l'intendant Bégon le 9 mai 1684, officialisant par là même la paroisse du Mouillage. Le quartier du Mouillage correspond à la partie sud de la cité. D'après S. Daney, la limite entre les quartiers du Fort et du Mouillage correspondait avec la rue Pesset et la rue Victor-Hugo jusqu'à la prison et la mer : au nord était le quartier du Fort et au sud celui du Mouillage. La paroisse du Mouillage fut bornée au sud de la rivière Anse Latouche. Le quartier du Mouillage allait de la batterie Saint-Nicolas, actuelle batterie d'Esnotz à la batterie Saint-Charles, ce qui correspond à l'entrée de la cité. Dans la seconde moitié du 17e siècle, la Grand'Rue vers le sud (actuelle rue Victor-Hugo) se développe avec l'apparition des premiers îlots d'habitations. Quelques monuments sont mentionnés dans le quartier par les chroniqueurs de l'époque. Il s'agit notamment de l'église des Dominicains qui avait semble-t-il, considérablement souffert de la bataille de 1667 avec les anglais, l'hôpital Saint-Jean Baptiste, créé en 1655 ainsi que des magasins de la munition, du bureau du roi. La période d'accroissement du Mouillage correspond à la période pendant laquelle triomphe l'activité économique et commerciale (1694-1734). En 1710, les sept huitièmes du commerce de l'île se font à Saint-Pierre. L'augmentation de l'activité portuaire a pour conséquence directe le développement du quartier. Au cours du premier tiers du 18e siècle, la ville s'était étirée vers le quartier du Mouillage. S.Veuve souligne qu'en 1734, "c'est jusqu'à l'entrée du sud du Mouillage que de véritables îlots d'habitations, cernés par des rues, ont progressivement pris place sur les anciennes concessions agricoles. Pas moins de cinq embarquements relient les lieux principaux du Mouillage à la mer. Ces deux premiers quarts du 18e siècle sont des périodes essentielles dans le développement du quartier. Jusqu'en 1770, le développement se poursuit avec toutefois un certain ralentissement. En effet, de 1734 à 1770 l'accroissement du quartier du Mouillage est mesuré, proportionnellement équivalent à celui du Fort. Le développement du quartier aurait pu être freiné par les catastrophes à répétition (incendies en 1752, 1759) , tremblement de terre (19 décembre 1766). A ce sujet, une ordonnance du 10 janvier 1746 prescrivait de reconstruire en briques les maisons détruites lors des incendies. Il est vrai que jusqu'en 1738, on bâtissait encore une majorité de maisons en bois. Le bord de mer étant longé d'îlots d'habitations, les constructions se dirigèrent vers l'arrière, c'est à dire à l'intérieur des terres en direction des mornes. Durant cette période il est à noter tout de même la construction de l'hôtel de l'intendance, le déplacement de l'hôpital Saint-Jean-Baptiste, le renforcement de l'hôpital des Femme crée vers 1730 et confié, dès 1741 à des religieuses dominicaines, et la probable construction d'un marché des esclaves sur la place du Mouillage. Enfin une dernière période allant de 1770 à 1820 où l'extension qu quartier et de la ville est désormais achevée. En témoigne le plan de Laroque Dufau daté de 1819 qui illustre parfaitement cette réalité. L'énorme enrichissement de la ville, concentré au deux premiers quarts du 18e siècle avait entièrement contribué à l'essor du quartier et désormais le quartier du Mouillage avait atteint un stade de développement qui restera inchangé jusqu'à la catastrophe. En 1820, tout l'espace disponible était désormais occupé, tant du côté abrupt de la falaise que du côté de la mer. De 1820 à 1902, on note quelques aménagements et constructions notamment dans le domaine de l'éducation et de la santé. Le quartier du Mouillage fut donc le quartier commerçant de la ville, situé au coeur de l'activité économique. Le port est un élément essentiel de son dynamisme, un port étant toujours un lieu de rencontres, de contacts, un vrai creuset de races. Le quartier était donc fortement animé par une intense vie économique et sociale. Lafcadio Hearn parle "d'une population fantastique surprenante, un population des Mille et Une Nuits". De nos jours le quartier du Mouillage tente de garder difficilement sa tradition de quartier commerçant.
description Le quartier s'est d'abord développé le long de la mer. Il épouse une forme étirée et allongée. La rue Victor-Hugo est l'axe central où se situent les commerçants. A partir de la seconde moitié du 18e siècle, les habitations se multiplient sur les mornes entraînant ainsi un développement vers l'intérieur des terres.
étages en rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; 2 étages carrés ; 3 étages carrés ; étage de comble ; comble à surcroît
gros-oeuvre maçonnerie ; bois ; pierre de taille ; moellon ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; ciment
couverture (type) toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) tôle ondulée ; tuile mécanique ; tôle nervurée ; béton en couverture
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Denise Christophe
référence IA97200421
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2006/01/03
service producteur Conseil régional de Martinique - Service chargé de l'Inventaire
54, rue Professeur Raymond Garcin 97200 Fort-de-France - 05.96.63.18.61
 
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Requête ((Martinique) :LOCA )
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