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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Ile-de-France ; Essonne ; La Norville
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aire d'étude
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Arpajon
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adresse
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2 rue Victor Hugo
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dénomination
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château
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éléments remarquables
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salon ; cheminée ; escalier
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objets mobiliers
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époque de construction
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1er quart 17e siècle ; 2e quart 18e siècle
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année
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1739
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auteur(s)
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Leroux Jean-Baptiste (architecte) ; Pineau Nicolas (sculpteur) ; Huet Christophe (peintre)
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historique
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Le manoir seigneurial de Norville (La) a disparu pendant la guerre de Cent ans. Un nouveau château est construit par Josias Mercier qui acquiert le fief en 1610. Il s'agit d'un grand corps de logis à chaque extrémité duquel se trouvait un pavillon couvert de tuiles. Une cour s'étendait devant l'habitation et l'ensemble était entouré de fossés. Ce château sera considérablement transformé après son acquisition le 26 Juillet 1737 par le fermier général François-Jules Duvaucel. Le bâtiment est en grande partie réédifié, une grille en fer en ferme l'entrée, la vue est dégagée par l'achat et la destruction des maisons situées de l'autre côté de la rue, sur l'emplacement desquelles est aménagé le terrain dit de la Pâture. Le parc autour du château aurait été dessiné par Le Nôtre. Des héritiers de Duvaucel, le château passa à René-Louis de Boisgiroult en 1759, à Joseph Louis Bidé de la Granville, puis au duc de Mouchy en 1772 et en 1784 à Louis-Jacques Baron, notaire parisien devenu receveur général des finances de Franche-Comté. Sa fille épousa le Comte de Castries et le château resta dans la famille jusqu'au début du XXè siècle. Entre 1901 et 1906, les boiseries du grand salon sont vendues. Elles sont remontées en 1924 dans l'hotel de Mrs Hamilton Rice à New York et sont maintenant à la National Gallery de Washington. Le château est aujourd'hui la propriété d'une association qui l'a aménagé en centre de phoniatrie.
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description
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Château constitué d'un corps central - avec un avant-corps de deux étages et trois travées - accosté de deux pavillons de un étages et deux travées à ses extrémités. Celui de gauche est prolongé d'une aile plus basse (un étage et trois travées, avec un toit en terrasse). Le corps central et les deux pavillons ont un étage de comble éclairé de lucarnes, l'avant-corps est surmonté d'un fronton triangulaire. Les toits sont recouverts d'ardoise. Sur la façade postérieure sont encore visibles le soubassement du château du 17e siècle et l'emplacement des anciens fossés. Le parc a été très largement loti, l'entrée du château est fermée par une grille du 18e siècle entre deux pavillons carrés de deux travées, couverts d'un toit d'ardoise avec une lucarne. L'intérieur a été réaménagé par le centre de phoniatrie qui l'occupe. Ne subsistent que le grand escalier 18e siècle et le grand salon. Celui-ci a gardé sa cheminée Louis XV mais son décor de boiserie vendu entre 1901 et 1906 a été remplacé par un décor de stuc (" copie de dédommagement ") ; seule la corniche du plafond est restée en place avec son décor sculpté de Nicolas Pineau.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente métallique
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gros-oeuvre
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moellon ; calcaire ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés ; toit brisé en pavillon
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couverture (matériau)
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ardoise
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décor
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sculpture ; sculpture (étudié dans la base Palissy) ; ferronnerie
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représentation
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ornement à forme végétale
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corniche sculptée ; ornementation végétale remplaçant les boiseries du grand salon.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Auduc Arlette
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référence
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IA91000209
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2000/11/30
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date mise à jour
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2007/07/27
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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