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Réponse n° 1175

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site entrepôts agricoles de Saint-Julien-du-Verdon
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence ; Saint-Julien-du-Verdon
aire d'étude Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
dénomination entrepôt agricole
collectifs 23 repérés ; 10 étudiés
époque de construction 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
historique Les plus vieux entrepôts agricoles pourraient remonter au 17e siècle. La majorité des entrepôts date vraisemblablement du 18e siècle et du 19e siècle. Quelques bâtiments ont été construits à la fin du 19e siècle et pendant la première moitié du 20e siècle. Un seul entrepôt porte un chronogramme, des années 1930.
description Le repérage des entrepôts agricoles sur la commune de Saint-Julien-du-Verdon a été effectué en 2008. Le recensement s'est fait à partir des cadastres de 1834 et de 1983. 23 entrepôts agricoles ont été repérés ; 10 d'entre eux ont été sélectionnés. Les entrepôts situés au village et au Touron constituent 87 % du corpus, alors que les entrepôts isolés n'en représentent que 13 %. Il faut expliquer ce faible chiffre en rappelant ici qu'une partie importante du territoire agricole de la commune a été ennoyée lors de la mise en eau du Lac de Castillon, détruisant en même temps de nombreuses constructions agricoles isolées visibles sur le plan cadastral de 1834. A Saint-Julien-du-Verdon, on trouve des entrepôts agricoles mêlés aux habitations dans les îlots des quartiers de Ville et du Touron. Au quartier des Granges, comme le nom l'indique, ce sont les bâtiments agricoles qui prédominent. Les entrepôts sont des blocs en hauteur de deux à quatre niveaux délévation. Les niveaux sont plus nombreux pour les édifices agglomérés, souvent limités à 2 pour les isolés dispersés dans les zones agricoles. Du fait de la pente, la présence d'un ou deux étages de soubassement concerne plus de la moitié du corpus. L'étage de soubassement et le rez-de-chaussée sont principalement utilisés comme étable ou remise agricole, parfois comme atelier, forge ou logement saisonnier. Les mangeoires situées dans les étables sont constituées d'une banquette maçonnée, dont la crèche est fermée une planche scellée sur chant et retenue au mur par des tirants en bois ou en métal. Cette planche est souvent percée de trous pour attacher le bétail. Un râtelier en bois vient compléter l'ensemble ; ce râtelier est alimenté en foin par le biais de trappes (ou abat-foin) , aménagées dans le plancher ou percées dans la voûte, qui communiquent avec le fenil. Les étages supérieurs sont presque systématiquement réservés pour un fenil ou un séchoir. La typologie est assez variée, le groupe dominant étant celui des entrepôts multifonctionnels, polivalents avec fenil. Près des trois-quarts des entrepôts agricoles de la commune sont construits en maçonnerie de moellons calcaires non ou peu équarris, liés au mortier de chaux. Les enduits anciens conservés sont principalement à pierres-vues ou rustiques, on note également un édifice possédant un enduit à inclusions de petits cailloux. Ces enduits utilisent beaucoup le gypse local, qui donne aux édifices une couleur souvent rosée ou orangée. Sur quelques entrepôts, les élévations ne sont pas du tout enduites. Les encadrements des ouvertures (portes et fenêtres) sont soit bruts de maçonnerie, soit en maçonnerie lissée au mortier de gypse et portant feuillure. Les linteaux sont en bois. Dans quelques cas on trouve un étage de soubassement couvert par une voûte en berceau segmentaire ou une voûte d'arêtes. Ces voûtes sont réalisées en maçonnerie coffrée. Dans les étages, ont trouve généralement des planchers rustiques sur solives. Le sol de certains fenils ou séchoirs est parfois constitué d'une chape de mortier de chaux ou de gypse posée sur ce même plancher rustique. Le sol du premier niveau est souvent en terre battue. Les murs ne sont pas enduits ou reçoivent un enduit rustique. Les cloisons intérieures sont rares, elles sont réalisées en maçonnerie légère et pans de bois. Les matériaux de cette maçonnerie légère peuvent être divers : petites pierres, lauzes sur chant, briques pleines ou creuses, blocs de béton de chaux moulés, etc. On note également deux constructions en planches ainsi que deux bâtiments en parpaings de béton pleins, artisanaux ou récupérés sur les nombreux chantiers du barrage de Castillon. Les toits sont à longs pans ou à un pan. La charpente est très majoritairement à pannes. Les avant-toits sont constitué du débord des chevrons de toiture ou sont traités par un ou deux rangs de génoise. Lorsqu'une saillie de rive de la toiture est présente, il s'agit le plus souvent d'un débord en charpe nte légère réalisé par la volige de couverture. On rencontre occasionnellement un traitement des rives réalisé par un rang de génoise. La couverture traditionnelle est la tuile creuse, parfois remplacée par de la tuile plate mécanique ou des matériaux modernes.
gros-oeuvre calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille
couverture (type) toit à un pan ; toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
typologie 1.1 : entrepôt agricole uni-fonctionnel : fenil ; 1.2 : entrepôt agricole uni-fonctionnel : remise ou étable ; 2.1 : entrepôt agricole multi-fonctionnel : fenil sur étable ; 2.2 : entrepôt agricole multi-fonctionnel : polyvalent avec fenil ; 2.3 : entrepôt agricole multi-fonctionnel : polyvalent sans fenil
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Laurent Alexeï
référence IA04001412
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
enquête 2008
date versement 2010/09/23
date mise à jour 2011/07/22
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((Alpes-de-Haute-Provence) :LOCA )
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