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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Manoir
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localisation
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Poitou-Charentes ; Charente ; Benest
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aire d'étude
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Communauté de communes du Confolentais
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lieu-dit
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Sainte-Terre
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dénomination
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manoir
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parties non étudiées
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logement ; grange ; chapelle ; four ; étable ; pigeonnier
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époque de construction
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15e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le manoir de Sainte-Terre est l'un des arrières-fiefs de la Baronnie de Champagne-Mouton. Les terres du seigneur de Sainte-Terre s'étendaient dans la paroisse de Benest et les paroisses environnantes. Beaucoup de ces terres faisaient partie de la mouvance du prieuré de Benest. Au 16e siècle, les seigneurs de Sainte-Terre s'appelaient Singarreau. Jehan de Singarreau obtient la légitimation de Léonarde, une de ses filles naturelles, qui a gravé son nom sur un piédroit de la porte de la chapelle. Léonarde épouse Guichard Gailhou, la seigneurie de Sainte-Terre passe alors à la famille Gailhou. En 1661, les Mascureau obtiennent la seigneurie de Sainte-Terre par mariage de Gabriel Mascureau avec Marie Gailhou. Les Mascureau restent seigneurs de Sainte-Terre jusqu'à la Révolution. Le manoir actuel est composé de bâtiments d'époques différentes. Au 19e siècle, les fondations de deux anciennes tours auraient été encore visibles. Deux pierres auraient été retrouvées lors des travaux des dernières décennies. La première serait une colonnette en pierre d'Angoulême, de 32 centimètres de hauteur et de 19 centimètres de diamètre. La deuxième serait percée de deux ouvertures jumelles en forme d'arcs lancéolés, pourvues de meneaux et mesurant 65 centimètres sur 55 centimètres. L'élément le plus ancien du manoir est la chapelle. La porte de celle-ci date du 15e siècle mais la fenêtre trilobée pourrait être plus ancienne. Cette chapelle a été transformée en habitation au 18e siècle. Le logis date du 17e siècle. En 1655, d'après les registres paroissiaux, le manoir de Sainte-Terre comptait 13 habitants. Le logis était composé autrefois d'une aile en retour d'équerre au sud. Cette aile est présente sur le cadastre de 1835. Elle aurait été détruite vers 1860 et plusieurs pierres, notamment des volutes, auraient servi de remploi pour la construction de maisons dans le hameau des Pinganauds. Une cheminée datée 1623 se trouvait jusqu'en 1979 dans le logis. Ornée de peintures représentant notamment le blason des Mascureau, elle portait la devise L'amour nous conserve et nous unit. Les dépendances datent probablement du 18e siècle. Les dépendances situées au sud ont été transformées en habitation et remaniées au 20e siècle. Sur le cadastre de 1835, des bâtiments figurent à l'est de l'habitation actuelle.
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description
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Le manoir de Sainte-Terre était autrefois composé de bâtiments formant un rectangle organisé autour d'une cour. Le logis était composé de deux ailes. Il ne reste rien de l'aile est. L'aile nord du logis est en très mauvais état. La porte est surmontée d'une corniche supportée par deux modillons en forme de volutes et décorés par des branches de feuillage. Le linteau est décoré d'une rosace quadrilobée portant une fleur double. La porte permet d'accéder à un escalier droit en pierre construit rampe sur rampe. La partie est du logis s'élevait sur deux étages, la toiture est tombée. Les ouvertures du rez-de-chaussée ont des encadrements en bois. Certaines fenêtres sont à meneau. La chapelle est située à l'ouest des bâtiments nord. Elle est orientée. Plusieurs ouvertures ont été percées sur l'élévation sud, dont une fenêtre trilobée. La porte est décorée de moulurations se terminant en accolade. L'accolade est surmontée de deux blasons non identifiés. Le blason de gauche représente une bande de six étoiles posées en orle. Trois serres posées en 2 et 1 sont sculptées sur le blason de droite. Sur un piédroit de la porte, une inscription a été gravée par Léonarde de Singareau. Une pierre d'évier, une fenêtre et des trous à pigeons ont été ajoutés sur l'élévation sud lorsque la chapelle a été transformée en habitation. Une croix a été peinte au centre de l'élévation ouest. L'intérieur de la chapelle, dont le sol est dallé, présente des vestiges de peinture murale sur le mur est. Les vestiges d'une litre funéraire sont également visibles à l'intérieur de la chapelle. Dans l'angle sud-est, une ponne cassée est incrustée dans le mur avec l'ouverture de vidange vers l'extérieur. La fonction de cette ponne est inconnue. Entre la chapelle et le logis, plusieurs dépendances ont été construites, notamment une grange, un poulailler, un four, un logement et plusieurs petites pièces habitables, munies de pierres d'évier. Une porte à linteau en accolade permettait de communiquer entre ce logement secondaire et la grange. Le logement actuel constitue l'aile sud du manoir, ancienne écurie. L'élévation nord présente de nombreuses ouvertures de taille très variable. Certaines fenêtres sont chanfreinées, la porte est surmontée d'une plate-bande en arc segmentaire. Un escalier extérieur, sur l'élévation est, permet d'accéder à un évier et à une porte chanfreinée avec une plate-bande en arc segmentaire. L'élévation sud est percée de nombreuses fenêtres de taille et de forme variables, beaucoup ont été agrandies au 20e siècle. Le pigeonnier est situé à l'est. Il est de plan carré, il a perdu son toit et il possède un linteau décoré d'un blason martelé. Une grange à façade en pignon se trouve à l'ouest. Une étable et un four ont été accolés à cette grange.
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plan
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ensemble concerté
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étages
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2 étages carrés
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escaliers
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escalier de distribution extérieur
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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Grange à façade en gouttereau ; grange à façade en pignon.
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état
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menacé
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Ourry Yann
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référence
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IA16000538
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© Inventaire général ; © Communauté de communes du Confolentais
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enquête
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2003
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date versement
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2004/07/20
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Beauvarlet, G. - © Inventaire général, ADAGP ; © Communauté de communes du Confolentais
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Contact service producteur
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