|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
présentation de la commune de Noyers
|
localisation
|
Bourgogne ; Yonne ; Noyers
|
aire d'étude
|
Noyers
|
historique
|
Noyers est mentionnée en 1075 lors de la fondation, par les moines de l'abbaye de Molesmes, d'un prieuré auquel le sire de Noyers avait contribué. L'histoire de Noyers est liée à la famille de Mile dès le 12e siècle. En 1195, Hugues de Noyers, évêque d'Auxerre, fit construire le château qui fut démantelé sur ordre d'Henri IV en 1599. Noyers était alors situé au faubourg actuel le long du Serein. Le bourg se déplaça pour se mettre sous la protection du château et fut entouré d'une enceinte défendue par 23 tours et 3 portes. Miles IV, comte de Noyers, accorda en 1222 aux habitants leurs libertés et franchises. En 1489, les habitants décidèrent l'érection d'une nouvelle église au bourg. Le centre du bourg fut ravagé par des incendies en 1467 et 1763, d'où les reconstructions et les profonds remaniements des maisons à pan de bois et des maisons à portique. La maison de Justice des sires de Noyers s'abritait dans la maison Kamato. Noyers était le siège d'une juridiction avec un grenier à sel fournissant 33 paroisses et dont l'importance fut considérable sous le règne de Louis XIV. Le 3ème jeudi de chaque mois se tenait le marché aux céréales, place du Marché au Blé et place de la Petite-Etape-aux-Vins. Les négociants venaient des régions voisines : Champagne, Bourgogne, Auxerrois. Un étalon commun, appelé le Poids du Roy, fut adopté et entreposé dans une maison située sous les arcades. Le négoce du vin se tenait rue et place de la Petite-Etape-aux-Vins. Les sires de Noyers avaient fondé, vers 1100, le premier hospice pour les pauvres et en 1650, l'abbé de Selles, le second ; l'hospice Saint-André leur succéda au 19e siècle. En 1633, François de Selles fonde le collège ; en 1790, il cesse d'exister puis renaît en 1805 et devient le groupe communal scolaire. En 1632, les Ursulines de Châtillon-sur-Seine viennent s'établir à Noyers. Le Saut Parabin, situé entre le bourg et le château, était le lieu où la Compagnie de l'Arquebuse, dissoute en 1771, tirait l'Oiseau le 1er dimanche de mai ; saint Georges était son patron ; ce lieu et le Pré de l'Echelle furent plantés de tilleuls en 1709. Les paysans, les vignerons, les tisserands et autres artisans vivaient dans les rues basses. En 1860, 128 vignerons étaient recensés ; les vignes étaient situées sur les collines qui entourent la ville, c'est pourquoi cette côte était appelée Vinoise, des vergers de cerisiers y poussaient. Les nombreux noyers entourant le bourg lui ont donné son nom : les armes de la ville, une Vierge à l'Enfant parmi des branches de noyers le confirment. Au 17e siècle, Noyers vit s'implanter des manufactures de textile. Au 19e siècle, des carrières furent exploitées et des ateliers de construction mécanique fonctionnèrent jusqu'à la 1ère moitié du 20e siècle.
|
description
|
Le bourg de Noyers s'élève sur un plateau du Tonnerrois de 300 mètres d'altitude, qui sépare la vallée du Serein de celle de l'Armançon, affluents de l'Yonne. Le faubourg, entouré de collines, est situé dans la vallée où coule le Serein. La plaine du Pâtis a vu ses pâturages remplacés par des terres cultivées. La ville médiévale est concentrée à l'intérieur de l'enceinte, en groupement compact ; l'habitat s'est ensuite étendu hors de l'enceinte au faubourg, en groupement lâche.
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Boyon Marie-France
|
référence
|
IA89000160
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1969
|
date versement
|
2000/11/29
|
date mise à jour
|
2007/04/02
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
|
|