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Réponse n° 1261

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site prieuré, église paroissiale de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge
localisation Limousin ; Creuse ; La Souterraine
aire d'étude Souterraine (La)
dénomination prieuré ; église paroissiale
parties non étudiées crypte
éléments remarquables crypte ; transept ; choeur
objets mobiliers
époque de construction 11e siècle ; 12e siècle ; 13e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle
année 1506 ; 1604
auteur(s) Abadie Paul (architecte)
personnalité(s) Crozant Géraud de, ou : Crozant Gérald de, vicomte de Bridiers (donateur)
historique Vers 1015, Géraud de Crozant, vicomte de Bridiers, donne à l'abbaye de Saint-Martial de Limoges sa "villa" de La Souterraine, où existait probablement déjà un sanctuaire, datant vraisemblablement du début du 11e siècle, ce dernier implanté sur une ancienne nécropole. Une communauté religieuse (prieuré) , dépendant de l'abbaye limougeaude, s'installe alors sur ce lieu en aménageant l'ancien sanctuaire. Celui-ci sera ultérieurement inclus dans une grande église, décidée au 12e siècle et dont l'édification se déroule en trois campagnes : - 1ère campagne, au milieu du 12e siècle : construction des première et deuxième travées et d'une partie de la troisième - 2e campagne, après 1170 : construction des troisième et quatrième travées de la nef - 3e campagne, de la fin du 12e siècle jusqu'au premier quart du 13e siècle : remaniement (et dislocation ?) de l'ancien oratoire intégré dans une nouvelle crypte de manière à assurer de bonnes fondations ; construction du transept et du choeur. En 1197 la coupole de la croisée du transept est achevée, et vers 1220 l'église, semble-t-il, est consacrée. La construction du clocher, fortifié en 1171 pour servir de refuge, se poursuit en 1207 ; ses parties hautes connaissent des reprises vers la fin du 15e siècle (suivant des chroniques datant de 1497) et au 16e et 17e siècle (suivant deux inscriptions portées : L'AN MIL CINQ CENT ET SIX FUS ASSIS, et : P. X. S. 1604). Les bâtiments claustraux situés au nord de l'église sont détruits au temps des guerres de religion, mais en 1630 la salle capitulaire est encore debout. En 1691 et en 1714, les textes anciens signalent le mauvais état de l'église (voûtes lézardées et contreforts sud-ouest fendus entraînant la chute des voûtes et du pignon). A la Révolution, l'église devient temple de la Raison. La décrépitude croissante de l'édifice aboutit à la grande restauration entreprise de 1850 à 1884 par l'architecte Paul Abadie (réfection des murs et des voûtes du transept et d'une partie de la nef, de la coupole de la croisée, adjonction de deux clochetons de part et d'autre du clocher, construction d'un nouveau chevet, construction de la sacristie en 1875). L'architecte Darcy fait quelques travaux de restauration, entre 1904 et 1908, sur le côté sud. En 1937, la crypte est réaménagée. En 1982, des fouilles mettent à nu le niveau initial de l'église. Cette église, dédiée à la Vierge, était probablement un lieu de pèlerinages où l'on vénérait l'image de la mère de Dieu et constituait une halte sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle eut à souffrir d'un long contentieux entre la communauté des moines de Saint-Martial et une communauté de religieux séculiers qui assuraient le service paroissial dédié à saint André.
description La crypte s'étendant sous le choeur comprend une chapelle principale reliée à deux chapelles latérales (chapelle nord ou chapelle Sainte-Anne et chapelle sud ou chapelle Saint-Martial) par un passage voûté en plein cintre. Dans sa partie ouest la chapelle principale communique avec un espace composite allongé, formant une petite nef rectangulaire (7 m x 4 m) , précédée à l'ouest d'un vestibule, dit "caveau" ; cet espace, correspondant probablement à l'ancien édifice cultuel, autrefois non enterré, et incluant divers remplois gallo-romains, est voûté en berceau et comporte deux puits aménagés à une époque indéterminée. La partie est de la chapelle centrale et les chapelle latérales sont voûtées en croisées d'ogives. On accède à la crypte, depuis l'intérieur de l'église par un escalier aménagé au niveau du transept sud, et depuis l'extérieur par un escalier situé au niveau du transept nord. L'église comporte une nef à cinq travées, accostée de deux collatéraux étroits, un transept à double vaisseau, le vaisseau occidental étant plus large que le vaisseau oriental, et un large choeur à chevet plat, ce dernier étant édifié en calcaire. La première travée de la nef ainsi que la croisée du transept sont voûtées par une coupole sur pendentifs ; la deuxième travée de la nef est voûtée en berceau brisé, les trois autres, ainsi que le transept et le choeur, en croisée d'ogives et les collatéraux en voûte d'arêtes. Le clocher, rectangulaire et à trois niveaux, est édifié sur la première travée de la nef ; surmonté d'une flèche en bois, il est accosté, au premier niveau, de deux clochetons en pierre.
plan plan en croix latine
étages 3 vaisseaux
escaliers escalier dans-oeuvre ; escalier de distribution extérieur : escalier tournant, en maçonnerie
gros-oeuvre granite ; calcaire ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; flèche polygonale ; flèche en maçonnerie ; pignon découvert
couverture (matériau) tuile plate ; bardeau
couvrement coupole ; voûte en berceau ; voûte d'ogives ; voûte d'arêtes
décor sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
représentation être humain ; animal ; animal fabuleux ; ornement à forme végétale
  Les modillons des corniches des murs des bas-côtés sont ornés de figures humaines, animales et même monstrueuses ; au niveau de la cinquième travée, côté nord, et à l'aplomb de l'escalier extérieur menant à la crypte, on distingue trois modillons représentant des visages humains, dont une femme au touret. La croisée du transept est ornée de chapiteaux-frise comportant un décor de feuilles lisses à crochet ou à boules, de palmettes, de masques, de figures humaines (femme au touret, corps recourbé à tête unique) , animalières (lion).
typologie chevet plat ; portail polylobé ; clocher porche
propriété propriété de la commune
protection MH 1840 : classé MH
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Celer Françoise
référence IA23000191
  © Inventaire général
enquête 1995
date versement 2002/01/31
date mise à jour 2006/06/22
crédits photo Rivière, Philippe - © Inventaire général, ADAGP
 
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Requête ((Creuse) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0