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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de Fenouillet
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Hyères
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Fenouillet (le)
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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11e siècle
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historique
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On ne sait presque rien de ce castrum, héritier d'habitats proto-historique et tardo-antique guère mieux connus. Le toponyme apparaît dès le 11e siècle : "Aldiguer de Fenollet" possède des salins à Hyères et fait partie de l'entourage des Pontevès-Salernes. En 1150, un "Petrus de Fonoietl" siège à la cour comtale qui arbitre le différend entre Saint-Victor et Guillem de Signes. Le "castrum de Fenollet" figure sur la liste des localités du diocèse de Toulon en 1232-1244 . Il est appelé "Fennulum" dans la pancarte d'Innocent IV en faveur de l'Almanarre, en 1250. Il devait être abandonné quand s'installèrent sur les flancs boisés de la montagne les Frères de la pénitence de Jésus Christ, mieux connus sous l'appellation de Frères du sac ou Sachets, vers 1248. Ces bourgeois d'Hyères, sous l'impulsion du franciscain Hugues de Digne, se retirèrent d'abord dans la solitude de la forêt avant de se fixer, quelques années plus tard, dans les faubourgs de la ville. Le couvent de Fenouillet fut occupé, après leur suppression, en 1328, par les béguines de Roubaud (fondées par Douceline, soeur d'Hugues de Digne) , qui furent rattachées en 1429 au monastère cistercien de l'Almanarre. L'actuelle chapelle Notre-Dame, construction apparemment très récente (19e siècle ?) perpétue probablement la fondation médiévale.
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description
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Piton rocheux ; altitude : 260 m ; superficie : 2500 m2. Sur le chemin d'accès, qui emprunte le versant nord, au pied des rochers, chapelle Notre-Dame du Fenouillet, édifice de construction récente (19e siècle) qui a probablement remplacé à cet endroit une église plus ancienne. Toute l'aire sommitale, structurée en petits replats entre des chaos rocheux, est occupée par les vestiges d'un grand oppidum, où les prospections ont détecté une importante réoccupation de l'Antiquité tardive. Quelques-uns des rochers les plus hauts portent les traces ténues d'une occupation médiévale : fragments de murs maçonnés au mortier de chaux, plans et abrupts taillés, sans que l'on puisse, dans l'état actuel du site, identifier des bâtiments et retracer un plan, même schématique. Le site a livré pour l'époque médiévale de la céramique grise et de la pisane.
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gros-oeuvre
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schiste ; pierre sèche
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typologie
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type roque
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée (?)
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001173
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2001
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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