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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de la commune de Ménétréol-sous-Sancerre
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localisation
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Centre ; Cher ; Ménétréol-sous-Sancerre
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aire d'étude
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Sancerre
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historique
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Dès le 11e siècle, l'abbaye de Saint-Satur entreprend le déboisement de ce territoire et envoie des convers défricher les terres et cultiver la vigne. Au cœur de ce domaine viticole, elle établit un prieuré. Cette fondation est à l'origine de la paroisse de Ménétréol (dont le nom provient du nom latin monasterium). Principale détentrice de biens fonciers, l'abbaye n'en est pas moins vassale du comte de Sancerre qui octroie aux habitants de Ménétréol, au 3e quart du 12e siècle, une charte de franchise. C'est à cette époque que l'on peut dater la construction du château des Aubelles, lieu d'agrément des comtes de Sancerre : les garennes de Thauvenay offraient un territoire de chasse et les prairies du Val apportaient en abondance la nourriture des chevaux. Cette paroisse subit comme l'ensemble du comté les exactions des troupes armées au cours du 14e siècle et du début du 15e siècle (prise de Ménétréol en 1361 par Robert Knowles) ; après la guerre de Cent ans, la vitalité du village vigneron de Ménétréol et la proximité de la ville de Sancerre attirent une population de notables, d'hommes de lois, d'officiers, auxquelles s'ajoutent à la fin 16e siècle des familles catholiques fuyant la place forte protestante. La paroisse de Ménétréol est à cette époque une des plus peuplées du comté. En 1832, la création du canal latéral à la Loire modifie considérablement le paysage communal. Cette nouvelle voie navigable, plus fiable que la Loire, contribue à l'assainissement des zones marécageuses autour de la rivière de la Vauvise, alors déviée et canalisée. Elle facilite également le transport des marchandises, en particulier vers Paris par le canal de Briare. L'économie locale s'en trouve bonifiée. La nouvelle route Sancerre-La Charité, aménagée le long du canal, se lotit dans la 2e moitié du 19e siècle. Jusqu'à la crise du phylloxéra, la population augmente pour atteindre plus de 1350 habitants en 1891 (dont 200 vignerons). Au début du 20e siècle, l'exode rural et l'hémorragie de la 1ère guerre mondiale se conjuguent pour abaisser le nombre d'habitants à 612 en 1921 ; malgré l'obtention, en 1936, de l'appellation d'origine contrôlée pour le vin blanc, la viticulture ne suffit pas à faire vivre la population. Dans les années 50, la culture du tabac se développe mais elle sera abandonnée quelques décennies plus tard par manque de rentabilité. Il faut attendre les années 70, pour constater une réelle embellie économique. La réputation des vins de Ménétréol est acquise, et les terres à vocation viticole sont de plus en plus convoitées, au dépens de l'équilibre écologique : le remembrement, réalisé en 1967, un des premiers en Sancerrois, entraîne un arrachage systématique des haies, une augmentation de la surface cultivée et un désherbage excessif. L'érosion des sols provoque un déferlement de boues dans le village à l'occasion de violents orages. Actuellement les méthodes culturales s'améliorent et d'importants travaux hydrauliques sont en cours.
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description
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Ménétréol-sous-Sancerre, commune de 567 hectares (une des plus faibles superficies du canton) est située à 2 km au sud de Sancerre. La Loire la borde à l’est sur plus de 6 km ; deux types de terroirs se distinguent nettement : à l’est, le Val, terres d’alluvions, fertiles mais menacées de crues endémiques, à l’ouest, les coteaux du crétacé au relief adouci, domaine privilégié, depuis des siècles, de la culture de la vigne. Cette dernière vient buter sur le massif forestier des Garennes. Matérialisant la limite entre ces deux entités naturelles, le canal latéral à la Loire parcourt du sud au nord la totalité du territoire communal. C’est le long de cette voie fluviale que le village de Ménétréol s’est développé au 19e siècle, après avoir autrefois longé les rives sinueuses du Boisseau et de la Vauvise et s’être densifié autour de son église, à flanc de coteau. Ce site exceptionnel, dominé au nord par la silhouette de Sancerre, fait l’objet d’une protection depuis 1979.
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site protégé
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site inscrit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Chazelle Annie ; de Buhren Nathalie
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référence
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IA18001050
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© Conseil général du Cher, DADP, Service patrimoine ; © Région Centre - Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2008/12/06
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crédits photo
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Lauginie, François - © Région Centre - Inventaire général ; © Conseil général du Cher, DADP, Service patrimoine
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Contact service producteur
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service producteur
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Direction des Archives départementales et du Patrimoine - Parc du Grand Mazières rue Heurtault de Lamerville 18000 Bourges - 02.48.55.82.60
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