historique
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Les nombreuses découvertes archéologiques (vestiges de bâtiments, mobilier funéraire, monnaies) , en particulier romaines et gallo-romaines, faites sur la commune, attestent d’une occupation ancienne de son territoire. A l’époque carolingienne, le village qui a pour dépendance Erpy, fait partie de l’oratoire de Croix, rattaché au domaine fiscal de Solesmes. C’est vers la fin du Xe siècle qu’est créée la seigneurie de Croix-Bousies par Jean, héritier du Comte Isaac de Cambrai, abbé laïque de Maroilles. Plusieurs seigneurs de Bousies se distinguent aux croisades, en particulier Gautier compagnon du comte de Flandre lors du sac de Constantinople en 1204. Jeanne de Bousies, en 1460, apporte par mariage la terre de Bousies à la famille Delapierre. L’imposant château médiéval des seigneurs du lieu - connu par une gouache des albums de Croy à la fin du XVIe siècle - est racheté par le général Mortier au XIXe siècle. A la mort de ce dernier, après 1835, le château et sa motte (12 m. de hauteur, 30 m. de diamètre) , qui dominaient le village de Bousies, sont totalement arasés. Seuls échappent à la destruction la maison dite du régisseur du château élevée en 1719, des écuries du XVIIIe siècle et une dépendance du XVIe et du XIXe siècle qui accueille aujourd’hui en partie le musée des évolutions. L’église Saint-Rémy, reconstruite au XVIIIe siècle, accueille un mobilier en grande partie datant des XVIIe et XVIIIe siècles. D’un point de vue industriel, la commune est marquée par l’implantation de l’usine textile Seydoux (1867-1956) qui emploie jusqu’à la Première Guerre mondiale plus de 2 000 ouvriers et qui produit mérinos, écosses, châles, mousselines, serges, satins de Chine, flanelles, draps en cheviot, tonkins, amazones.
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