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historique
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La rue Dubois se situe entre la première et la deuxième enceinte, dans la partie sud-est de la ville. Son tracé est vraisemblablement issu, de même que les deux autres rues qui lui sont parallèles (la rue de Lestang et la rue longeant les anciens remparts, aujourd'hui partagée entre les rues Jean-Abel-Lefranc et Lecherbonnier) d'un aménagement concerté d'îlots réguliers, remontant sans doute au 14e siècle, date de la construction de la deuxième enceinte. C'est une voie secondaire transversale, d'origine ancienne, mettant en relation deux axes majeurs nord-sud de la ville médiévale : la rue Lieutenant-Colonel-Farro (ancienne rue de Puyblanc) et la rue Blaise-Raynal (ancienne rue Royale). Elle était autrefois partagée en deux parties est et ouest par le ruisseau du Verdanson qui coulait à ciel ouvert et servait d'égout pour la première enceinte. Il était franchi entre les deux parties par un petit pont. La rue Verdanson (ou Verlhac) , se superposa au tracé sinueux du ruisseau, lorsqu'il fut couvert, puis la rue Gambetta fut tracée en ligne droite, en 1880, entre le boulevard et la grande place centrale. Durant le 19e siècle et jusqu'au milieu du 20e siècle, la préoccupation municipale en matière d'élargissement des voies anciennes occasionna de nombreuses modifications de façades sur les maisons de la rue Dubois, pour la plupart construites en pans de bois en fort encorbellement et couvertes de tuiles creuses. Des alignements ont suivi les plans dressés à cet effet en 1821, 1839 et 1868. Le percement de la rue Gambetta obligea les propriétaires de la rue Dubois qui avaient une façade de leur maison sur l'ancienne rue Verlhac à reconstruire, d'autres furent expropriés. Il restait encore de nombreuses maisons non alignées qui le furent à la suite d'un plan levé en 1903. En 1909 un incendie détruisit plusieurs maisons à pans de bois, dans la partie comprise entre les rues Blaise-Raynal et Gambetta, côté sud. En 1922, une grande maison du 17e siècle (dite maison du cardinal Dubois) est détruite. Aucune façade en encorbellement ne subsiste dans la rue.
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