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Réponse n° 1332

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site maison
localisation Limousin ; Corrèze ; Brive-la-Gaillarde
aire d'étude Brive-la-Gaillarde centre
adresse 1 rue Traversière ; place Charles-de-Gaulle
dénomination maison
parties non étudiées boutique
éléments remarquables élévation ; cheminée
objets mobiliers
époque de construction 17e siècle ; 19e siècle
siècle détail 1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
année 1800 ; 1856
auteur(s) Albrizio Charles (architecte)
historique Maison d'origine médiévale reconstruite au 17e siècle puis en 1857. Selon Louis de Nussac, les abbés, puis évêques de Tulle auraient eu là leur hôtel. Deux parcelles bâties, étroites en façade sur la place et se développant en profondeur, l'une sur la rue Traversière, l'autre sur la rue du Lion-d'Or, sont réunies par reconstruction au 17e siècle, avec réutilisation de l'ancien escalier en vis qui desservait l'une d'elles. En 1791, la maison est vendue par son propriétaire, Jean de Fieux, à la veuve Marut qui, en 1800, fait aménager une boutique du côté de la rue du Lion-d'Or. En 1856 le nouveau propriétaire, le sieur Greil, fait réaliser d'importants travaux sur les trois élévations, vraisemblablement par l'architecte Charles Albrizio : suppression du pan de bois en encorbellement sur la place et création d'une façade régulière avec fronton-pignon, reconstruction sur le même alignement de l'élévation du côté de la rue Traversière et reconstruction de l'élévation du côté de la rue du Lion-d'Or avec suppression d'une tourelle en saillie. A une date inconnue, l'escalier en vis en pierre est remplacé par un escalier en charpente, dans la cage maçonnée qui est maintenue.
description Maçonnerie et décor de la façade sur la place réalisés en grès fin de Grammont. Le pan de bois subsiste sur une partie seulement de l'élévation côté rue Traversière. le sous-sol est constitué de trois caves voûtées en berceau plein cintre. L'accès aux appartements se fait par la rue Traversière. Une sorte de vestibule décoré de deux colonnes ou demi-colonnes prises aujourd'hui dans la maçonnerie précède l'escalier en charpente qui a remplacé l'ancienne vis en pierre. Deux cheminées du 17e siècle sont encore en place au premier et au deuxième étage et des lambris de même époque ont été remployés.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier en vis avec jour, suspendu, en charpente
gros-oeuvre grès ; pierre de taille ; bois ; pan de bois
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) ardoise
couvrement voûte en berceau
décor sculpture ; maçonnerie ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)
représentation ordre colossal ; pilastre ; fronton ; poste, denticules, accolade
  La façade principale porte un décor maçonné et sculpté : deux pilastres moulurés s'élevant sur les deux étages supportent un fronton triangulaire décoré de postes et de denticules. Les trois baies du premier étage ont des linteaux décorés d'accolades et d'ailerons en volutes. Ce décor est comparable à celui de la maison de Lamberterie, boulevard Edouard-Lachaud, construite par l'architecte Charles Albrizio, voir dossier maison 2 boulevard Edouard-Lachaud. La cheminée du premier étage a été en partie masquée par le réaménagement de la cuisine, mais elle conserve des piédroits en console comparables à ceux d'une cheminée du château de Lanteuil en Corrèze, sans doute du début du 17e siècle. La cheminée du deuxième étage est étudiée dans la base Palissy.
typologie maison de notable à fonction résidentielle et commerçante
état restauré
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Chavent Martine
référence IA19000030
  © Inventaire général
enquête 1994
date versement 2003/04/04
date mise à jour 2009/08/21
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
 
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Requête ((Limousin) :LOCA )
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