historique
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Malgré un suffixe en ies désignant souvent l'existence d'un grand domaine rural à l'époque gallo-romaine, aucun vestige de cette époque n'a été exhumé sur la commune de Semousies. Des sarcophages carolingiens auraient été découverts au lieu-dit Le Luiteau, à l'est, près du Bois de la Garde. L'existence du village est attestée en 1183 dans une confirmation de biens à l'abbaye d'Hautmont. Il aurait été ravagé par la peste noire en 1349 et la population du village aurait disparu presque entièrement. En 1469, seules 11 maisons auraient subsisté. Le village ne reprit vie qu'en 1551 avec le retour au culte dans l'église, alors une annexe de Dourlers. La paroisse n'est rétablie qu'au début du 17e siècle. Après avoir été le siège d'une seigneurie particulière aux XIVe et XVe siècles (la maison forte qui en témoigne a été transformée en ferme) , Semousies est rattaché en 1591 au Sart de Dourlers, dont font partie Floursies, Saint-Aubin et Dourlers. L'église paroissiale Saint-Martin, dont la charpente portait la date 1672, a été reconstruite en 1902. En 1743, le presbytère est également rebâti. La bataille de Wattignies, qui opposa en 1793 les troupes françaises et les troupes autrichiennes pour le déblocus de Maubeuge, se déroula partiellement sur la commune de Semousies. Lors du Concordat de 1802, Floursies est réunie à la paroisse de Semousies. Le hameau de Luyteau appartenait à Dourlers mais lors de l'établissement du cadastre en 1810 il fut donné à Semousies en échange de terres. Une petite activité de boissellerie est répertoriée à Semousies à la fin de l'Ancien Régime ; les ouvriers travaillant à leur compte, chez eux, cette activité n'a pas suscité la construction de fabriques. Aujourd'hui, l'activité de la commune est toujours essentiellement agricole, avec des prairies bocagères enserrant le village et des cultures au nord et à l'ouest.
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