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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usines
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Notre-Dame-de-Bondeville
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aire d'étude
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Seine-Maritime
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hydrographie
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le Cailly
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dénomination
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usine
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collectifs
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33 repérés ; 7 étudiés
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époque de construction
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18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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Les activités qui se sont développées à Notre-Dame-de-Bondeville sont essentiellement liées à la présence du Cailly. Jusqu'au début du 19e siècle, ce cours d'eau alimente de nombreux moulins traditionnels : moulins à grain, à papier, à triturer les bois de teinture... L'eau du Cailly est également utilisée pour les opérations de teinture, de blanchiment des étoffes, de teillage et rouissage du lin. La première manufacture de toile peinte établie à Notre-Dame-de-Bondeville est celle d'Abraham Pouchet construite en 1762. A partir de 1820, l'activité cotonnière (indiennage, filature, tissage...) connaît un développement spectaculaire. De nouvelles usines hydrauliques, notamment des filatures s'implantent à la place des moulins primitifs : ainsi la filature Fouquet, future corderie Vallois est construite à la place d'un ancien moulin à papier, un ancien moulin à alizari est transformé en filature par Hazard vers 1813, l'un des deux moulins à papier Cuvier est converti en filature en 1815 puis les deux établissements sont réunis pour former une grande filature en 1825, les filatures Fauquet-Cuit et Duvallet sont alors construites. Il n'est pas rare que ces filatures apparues au début du 19e siècle soient construites ou dirigées par des techniciens d'Outre-Manche (anglais et irlandais). Le premier tissage mécanique établi sur la commune est celui de François Vaussard qui compte 400 métiers et qui est équipé en 1856 d'une machine à vapeur. A partir des années 1850, bien que l'eau du Cailly soit utilisée comme source d'énergie, le recours à l'énergie thermique se généralise : on observe dans la plupart des cas, l'utilisation conjointe des deux types d'énergie. L'activité cotonnière atteint son point culminant dans les années 1860, malgré la crise qui contraint les industriels à une restructuration économique (concentration, investissements). Alors que les petites entreprises familiales disparaissent, les grands établissements très mécanisés se développent : c'est le cas de la filature Gresland, des usines de blanchiment, de teinture et d'apprêt Gilet-Thaon et Leboucher, de l'indiennerie Rondeaux, Leboucher. L'activité cotonnière s'éteint dans les années 1950-60 avec la fermeture de la quasi totalité des sites. Sur le plan architectural, les moulins qui marquent le paysage de la commune jusqu'au premier quart du 19e siècle sont de type traditionnel en pan de bois hourdis de brique et de taille modeste. Les filatures qui leur succèdent sont construites soit de façon traditionnelle en pan de bois soit en brique. Ce matériau tend néanmoins à se généraliser, comme l'indique la multiplication des briqueteries au cours du 19e siècle : on en dénombre six (la briqueterie Cuit autorisée en 1819, Dufour en 1834, Huet en 1851, Duffaux en 1859, Ernest Baron en 1881 et André Baron en 1923). A partir du dernier quart du 19e siècle, sont édifiées de vastes sites comprenant ateliers en briques souvent couverts en shed et flanqués de hautes cheminées et cités ouvrières. Sur un ensemble de 33 usines repérées, 7 encore en place ont été étudiées.
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gros-oeuvre
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pan de bois ; brique ; béton
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couverture (matériau)
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tuile plate ; ardoise
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type d'étude
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patrimoine industriel (agglomération de Rouen) ; inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Le Roy-Real Emmanuelle
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référence
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IA76001319
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2003/04/22
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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