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Réponse n° 1637

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site immeuble ancien hôtel de Bonnac actuelle librairie Deloche
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
adresse 21 rue de la République
dénomination immeuble
parties non étudiées immeuble ; cour ; portail ; boutique
époque de construction Fin du Moyen Age ; 17e siècle ; 2e moitié 18e siècle ; 19e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Cet ancien hôtel particulier conserve dans la cour des ouvertures chanfreinées remontant au 17e siècle (côté ouest de la cour). La façade donnant sur la rue de la République est aussi du 17e siècle mais celle-ci a été reprise probablement dans la seconde moitié du 18e siècle, pour la mettre au goût du jour. Les fenêtres sont retaillées pour créer des feuillures et y fixer des contrevents. A l'occasion de cette modernisation est créer le portail monumental et les différents décors. On remarque que la cour de l'édifice est étonnement étroite. Le cadastre napoléonien mentionne déjà (autour de 1827) la présence d'une petite cour qui semble de taille disproportionnée par rapport à la dimension de l'édifice. Des remaniements sont visibles dans cette cour, notamment le côté Est qui semble totalement rebâti au 19e siècle ou encore la construction à pans de bois qui est placée au nord et la coursive passant à l'ouest. Une baie en arc brisé est visible au premier étage à l'intérieur des appartements, elle est probablement d'origine médiévale. La façade donnant sur la rue de la Résistance semble avoir été modifiée au 19e siècle. Elle ne porte pas les mêmes décors et un balcon a été ajouté. Au début du 20e siècle, la librairie Paul Masson (aujourd'hui librairie Deloche) est installée en rez-de-chaussée de l'édifice. On peut voir sur le recueil de vieilles cartes postales de Maurice Bes, une photo de cette librairie (années 1920 ?). Le rez-de-chaussée et l'entresol étaient à l'époque couverts d'une devanture bois. On peut constater que le commerce n'avait comme surface que la partie située à gauche du portail (c'est à dire à l'angle des deux rues). Sur cette photo le portail d'entrée de l'immeuble avait encore ses vantaux de bois. Derrière cette entrée monumentale se déployait un long passage voûté ou charpenté qui débouchait dans la cour (constitution classique de l'hôtel montalbanais). Cependant l'intérieur de l'édifice a été totalement repensé probablement dans le but d'agrandir le commerce. L'espace vide du passage qui se situait derrière le portail a été investi par la librairie ainsi que l'espace situé à droite du portail qui devait déjà être un commerce au début du 20e siècle. La cour est aussi touchée par l'agrandissement du commerce et se trouve ainsi surélevée et par conséquence accessible qu'à partir du premier étage. Le portail monumental correspond aujourd'hui à l'entrée principale du commerce. L'escalier d'apparat a disparu, seul un escalier du 19e siècle ou début 20e siècle est placé dans l'aile gauche et permet de desservir les étages. Les briquettes posées en rez-de-chaussée peuvent indiquer que la devanture du commerce a été reprise dans les années 70. Les vitrines ont subit une autre modernisation à la fin du 20e siècle. En 2012, les façades sont restaurées.
description Cet édifice se situe à l'angle des rues de la Résistance et de la République. Il se compose de quatre niveaux d'élévation. Les façades sont enduites tandis que les encadrements des baies sont revêtus d'un simple badigeon. Côté rue de la République, le premier niveau comprenant rez-de-chaussée et entresol est percé de quatre grandes baies à linteau de bois (vitrines du commerce). Au centre de la composition s'ouvre le portail monumental qui menait à l'origine à la cour de l'hôtel particulier. Celui-ci se compose d'un arc cintré reposant sur des pilastres doriques. L'arc est marqué d'une agrafe ornée d'un mascaron. De part et d'autre de la baie s'élévent deux pilastres en bossages. Au-dessus, l'entablement soutient un fronton semi-circulaire percé d'un occulus (en arc de cercle) et qui couronne le portail. Les premier et deuxième étages sont éclairés de sept fenêtres rectangulaires fermées par des persiennes. Les fenêtres du premier étage sont surmontées d'un petit entablement et d'un décor stuqué. Le deuxième étage est également orné d'un décor stuqué. Un cordon sépare le dernier niveau (combles) des étages inférieurs. Le combles sont éclairés de sept occuli. Enfin, la corniche sommitale se parent d'un rang de modillons décoratifs. Côté rue de la Résistance, la façade se compose de quatre travées, contrairement à la façade donnant sur la rue de la République, celle-ci n'est pas décorée de stuc. Le rez-de-chaussée est éclairée de trois vitrines entresolées. Une porte piétonne est placée sur la gauche de la façade. Au premier étage s'ouvrent trois baies rectangulaires. La baie centrale est une porte-fenêtre ouvrant sur un petit balcon. Le cour est étroite en partie à cause des constructions qui se sont succédées au cours du 19e siècle et au début du 20e siècle. Le côté Est est une construction en briques apparentes et ne comporte qu'une seule travée de fenêtres. Au nord, une construction à pans de bois percée d'une fenêtre et surmontée d'une petite coursive est greffée sur la façade de briques. En-dessous s'ouvre un petit appenti vitré. De ce même côté mais à l'intérieur se trouve une baie en arc brisé. A l'ouest, une large baie rectangulaire chanfreinée à linteau de bois ouvre sur la cour. Au-dessus passe une seconde coursive protégée par des balustres de bois. Elle relie le corps ouest au corps Est. Au même niveau s'ouvrent une large fenêtre chanfreinée et une baie plus petite en arc segmentaire. Le dernier étage est percé d'une mirande et d'une petite fenêtre rectangulaire. Au sud se trouve le mur mitoyen derrière lequel se trouve la cour de l'hôtel Blanche (62 rue de la Résistance). La cave est voûtée en berceau.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; rez-de-chaussée ; entresol ; 2 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en charpente
gros-oeuvre brique ; enduit ; bossage ; pan de bois
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte en berceau
décor sculpture ; fonderie ; décor stuqué
représentation pilastre ; guirlande ; tête : homme ; feuille ; laurier ; mascaron ; figure : hybride
  Le portail d'entrée se pare d'une agrafe décorative en pierre ornée d'un mascaron. Il s'agit de la tête d'un homme barbu qui n'est pas sans rappeler les mascarons de l'hôtel Vialètes de Mortarieu (5 rue Lasserre) et de l'hôtel Lefranc de Pompignan (10 rue Armand Cambon). Derrière le mascaron, une guirlande de feuilles de chêne épouse la forme de l'arc. Côté rue de la République, les fenêtres du premier étage se parent de guirlandes de laurier en stuc. Les agrafes sont ornées d'une volute sculptée de fleurs. Au niveau de l'enroulement de la volute on distingue des têtes grotesques de même type que celles des fenêtres de l'hôtel Blanche situé non loin (62 rue de la Résistance). Les fenêtres du deuxième étage sont décorées de petites draperies. Enfin des couronnes épousent la forme des occuli du dernier étage. Les gardes-corps en fonte situés sur la façade côté rue de la Résistance présentent un motif d'arcatures de style néogothique.
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100283
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Tarn-et-Garonne) :LOCA )
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