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Réponse n° 1642

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel de Bar dit hôtel du Portail retors
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
adresse 43 rue de la République
dénomination hôtel
époque de construction 15e siècle
siècle détail 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Sémezies Marcel (personnage célèbre)
historique La tradition a longtemps considéré, sans preuve, cet édifice comme un vestige de l'ancien château comtal alors qu'il s'agit d'une demeure patricienne. La récente étude des cadastres et compoix permet d'éclairer l'histoire d'un des plus vieux hôtels particuliers montalbanais mais aussi celle de son quartier à l'aube de la Renaissance. A la fin du 15e siècle, l'édifice était la propriété de Jean Vezia, conseiller du Roi au parlement de Bordeaux. Il passa au milieu du siècle suivant aux Bardon qui y résidèrent pendant une centaine d'années. Plusieurs d'entre eux jouèrent un rôle de premier plan dans la cité protestante. Autour de 1650, l'édifice devient la propriété d'Elie de Bar, seigneur de Camparnaud. Ses héritiers le conservent jusqu'en 1779, année où il est vendu à Pierre Locrate, procureur au sénéchal. Le poète et romancier montalbanais Marcel Sémézies, son descendant, y passe son enfance dans les années 1860. Comme nombre de ses voisins, la maison s'étendait sur une longue parcelle en lanière de plus de 70 mètres. Le logis d'habitation ouvrait sur la rue sant Jacme et les communs sur la rue dels Banhs. Cette voie, actuelle rue de l'Hôtel de Ville, bordée de quelques-uns des plus grands hôtels particuliers du 18e siècle, n'avait pas encore son caractère prestigieux. Encombrée par de petites maisons modestes faisant face aux écuries et aux remises des maisons patriciennes, elle était pentue et servait pour l'écoulement des eaux usées et pluviales. A la fin du 18e, la parcelle est divisée. La partie ouvrant sur la rue des Bains est vendue par Pierre Locrate à un négociant nommé Rouffio. Un mur de 10 pieds est alors édifié entre les deux propriétés. De nos jours, un bel immeuble aux ferronneries Louis XV s'élève à l'emplacement des écuries du vieil hôtel. Rue de la République, le corps de logis conserve d'exceptionnels vestiges de la fin du 15e siècle, un ensemble classé monument historique depuis 1984. L'entrée est signalée par un élégant portail torsadé en pierre. En rez-de-chaussée, une salle, probablement destinée aux affaires professionnelles du propriétaire, est recouverte d'une voûte à liernes et tiercerons d'une remarquable finesse. Le passage menant à la cour est quant à lui orné de culs-de-lampe sculptés d'anges et d'animaux fabuleux. A l'arrière, un escalier en vis placé dans une tour à pans coupés ornée de gargouilles, dessert les étages. Ce modèle de tour avec des baies angulaires n'est pas sans rappeler l'escalier de la "maison du Crieur" située dans la rue Gillaque. La galerie, soutenue par des consoles massives, est de facture plus récente cependant le mur mitoyen sur lequel elle s'appuie semble contemporain du logis. De petites baies chanfreinées caractéristiques du 15e siècle y sont réparties aux étages. Le corps de bâtiment du fond de cour semble avoir été reconstruit à la fin du 18Ie siècle ou au 19e siècle. Cet immeuble, protégé au titre des monuments historiques a fait l'objet de plusieurs restaurations : couvertures et façades entre 1989 et 1991 ; galerie d'accès au rez-de-chaussée en 1993. Des aménagements intérieurs ont été menés dans les années 2000 dans le cadre d'une opération de rénovation urbaine.
description La façade de l'hôtel de Bar se distingue de la rue de la République par son portail d'entrée orné d'une colonne torsadée. Le couloir qui permet l'accès à la cour est voûté d'ogives de brique recouverte d'un crépi sont les arcs reposent sur de charmants culs-de-lampes sculptés d'animaux fantastiques. Une tour en demi hors-oeuvre et à pans coupés abrite un escalier de pierre en vis. A gauche du couloir une belle salle voûtée de liernes et tiercerons, vestige de la construction du 15e siècle. La cour est longée par une galerie ouverte reposant sur des consoles, reliant le bâtiment sur rue et la tour au bâtiment secondaire en fond de parcelle.
escaliers escalier de distribution extérieur : escalier en vis sans jour
gros-oeuvre brique ; pierre
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
décor sculpture
représentation ornement à forme animale ; hybride ; lion ; ange ; aile ; hybride
  Les culs-de-lampe du passage voûté sont sculptés et représentent des anges, des lions et des figures fantastiques.
propriété propriété privée
protection MH 1984/02/08 : classé MH
site protégé secteur sauvegardé
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Chabbert Roland ; Gerber Sarah
référence IA82100045
  © Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Ville de Montauban
enquête 2004
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Tarn-et-Garonne) :LOCA )
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