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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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carrières
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localisation
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Centre ; Loiret
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aire d'étude
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Beaugency
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dénomination
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carrière
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collectifs
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4 repérées ; 0 étudiées
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époque de construction
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16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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historique
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On sait qu'en 1524, Le maître maçon de Jean d'Orléans-Longueville, petit-fils de Dunois et seigneur de Beaugency, fit venir du lieudit Ver, au sud-ouest de Tavers, la pierre pour les nouvelles croisées et demi-croisées projetées sur l'ancien logis seigneurial de Dunois au château de Beaugency. La même année, on fit également venir du même lieu la pierre de remplissage qui servit à faire un jardin en terrasse au-dessus des anciens fossés orientaux du château. Un plan de 1860 "des terres de la ferme de Vert (sic) signale au nord de la chapelle Saint-Antoine, implantée près du manoir de Ver, un lieu appelé "Pièce des carrières" (voir Tavers : village, doc. 18a). Toutefois, certaines pierres employées à la construction du logis seigneurial de Jean d'Orléans-Longueville provenaient des carrières lointaines de Bourré ou d'Apremont. On sait, en outre, qu'une partie des pierres ayant servit à la cathédrale Saint-Croix d'Orléans provinrent, durant les deux premiers tiers du 18e siècle, des carrières de Vernon, hameau de Beaugency, et de Barchelin, à l'est de Tavers près de la Loire. La pierre de cette dernière carrière servit également pour les fondations du pont d'Orléans. L'instituteur Abel Adam précise en outre pour Tavers : "un épais banc d'excellente pierre forme le sous-sol et affleure même à Pontpierre, Le Vau, Feulardes, aussi les carrières y sont nombreuses et exploitées activement pour alimenter les fours à chaux de Beaugency et pour les constructions." Enfin, à Vernon, des carrières situées sur les bords de l'actuelle rue de Châteaudun entre Vernon et Beaugency furent particulièrement exploitées au 19e siècle ainsi que les parcelles situées à proximité des chemins du Cormier et des Fourneaux avant d'être remblayées. L'extraction selon Brigitte et Julien Lignière était une véritable industrie à cette époque. Actuellement, il n'y a plus de carrières exploitées sur le canton. D'autres sites, dont nous n'avons pas connaissance, ont sans doute recélé des carrières sur la rive droite de la Loire. Rappelons, à cet égard, que le cimetière de la chapelle Saint-Michel servit, entre autres, de carrière vers 1860 (voir le dossier abattoir : IA45000153). Jacques-Nicolas Pellieux signale, que pour faire de la chaux, on utilisait la pierre de Garambault au nord-ouest de Beaugency. D'après les anciens, il semblerait, lorsque l'on construisait une maison sur le plateau calcaire de la Petite Beauce, que l'on réservait la pierre retirée lors du percement des caves à la construction des murs, le reste provenant vraisemblablement des carrières alentour. Lorsque les maisons n'étaient pas à pan de bois, en torchis ou en bauge (mélange d'argile et de paille) sur la commune de Lailly-en-Val, dont une partie s'étend sur les terres sablonneuses et argileuses de la Sologne, on faisait, au 19e siècle, venir la pierre de Vernon ou de Tavers. Signalons à Lailly-en-Val la grange du début du 14e siècle de la ferme de Flux, implantée sur le val de la Loire en zone inondable, dont les murs sont en moellons calcaires provenant certainement de la rive droite de la Loire (voir IA45000080).
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Bontemps Daniel
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référence
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IA45001369
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© Inventaire général
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enquête
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2007
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date versement
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2008/08/26
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date mise à jour
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2010/02/12
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crédits photo
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Guérid, Myriam - © Région Centre - Inventaire général
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire 6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
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