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Réponse n° 1921

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site église paroissiale Saint-Martin
localisation Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Malzéville
adresse rue de l'église ; rue du chanoine Boulanger
dénomination église paroissiale
parties non étudiées cimetière
objets mobiliers
époque de construction 13e siècle ; milieu 15e siècle ; 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
année 1826 ; 1877
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Aucune source ne nous renseigne sur l'existence d'une église à Malzéville avant le début du 11e siècle, date à laquelle la paroisse dépend de l'évêché de Toul (doyenné de Port) tout en appartenant au temporel de l'évêque de Metz . En 1003, ce dernier en fait don à l’abbaye Saint-Maurice d’Epinal, le chapitre perçoivant la majeure partie des dîmes. En 1641 l’église de Saint-Max lui est annexée. Aux 17e et 18e siècles, l’église connaît une vie spirituelle importante : création de la confrérie du Saint-Sacrement (1622) , prêche de carême par le père jésuite Bourdaloue (1665) , fondation des congrégations de l’Assomption pour les hommes et de l’Immaculée Conception pour les femmes (1747). Lors du démembrement du diocèse de Toul en 1778, l’église revient à l’évêché de Nancy. La période révolutionnaire est troublée : le curé Charles-Christophe Duvez, réfractaire, quitte ses fonctions en 1791 et en 1793 l’église devient Temple de la raison. Jusqu’au début du 20e siècle, cette inscription est lisible sur le linteau de la porte (bas-côté sud). Au 19e siècle, l’église est succursale de la paroisse Saint-Epvre de Nancy (1802). La figure marquante du 20e siècle est le chanoine Joseph Boulanger. A l’occasion de son jubilé sacerdotal, les paroissiens donnent la verrière centrale du chœur. Depuis 1998, la paroisse appartient à l'ensemble de la Sainte Trinité avec l'église Saint-Michel de Malzéville (IA54002612) et l'église de la commune limitrophe de Lay-Saint-Christophe. La construction de l’église paroissiale dure plusieurs siècles. Elle présente cependant un style gothique homogène. Le chœur à chevet plat et les trois travées de la nef sont bâtis au milieu du 15e siècle, sans doute sur l’emplacement d’une église plus ancienne dont il ne resterait que la tour datant du 13e siècle. L’entrée de l’église se situait sur la côté sud de la nef. L’encadrement de cette porte est visible à l’extérieur. Jusqu’au début du 19e siècle, l’église est entourée d’un mur d’enceinte qui délimite un cimetière dont il ne reste que quatre vestiges de monuments funéraires scellés sur les murs. Deux inscriptions portées sur l'arc doubleau du choeur (la signature Samuel Guillemin et la date 1611) étaient visibles jusque dans les années 1950 (phototograhie ancienne) mais ne correspondent à aucuns travaux connus. Une sacristie est construite sur la dernière travée du bas-côté nord au cours du 18e siècle. Les campagnes de travaux du 19e siècle remanient l’église qui passe d’un plan allongé à un plan en croix latine. En 1826 une travée, dont la voûte est en bois et plâtre, est ajoutée à l'extrémité occidentale de la nef et une entrée est percée sur le mur pignon. A partir de 1851, un conflit oppose la mairie à la fabrique qui entreprend des travaux sans autorisation : une rosace est percée dans la façade et le chœur est agrandi jusqu’au mur de l’ancien cimetière. De 1858 à 1863, les bras du transept sont édifiés. La construction du bras sud est confiée à l’architecte nancéein Léon Vautrin (1820-1884) et les fonts baptismaux y prennent place en 1862. En 1864 l’architecte nancéein Charles Vivenot (1811-1873) , qui réalise la réfection des toitures, propose le projet (non réalisé) d'une façade à fronton avec corniche et oculi et d'un perron semi circulaire. Un perron, constitué d’une plateforme et deux escaliers latéraux, est réalisé en 1877. De 1894 à 1896, l'établissement Gugumus, horloger à Nancy (54) , se charge de remplacer le beffroi du clocher. La voûte de la travée à l'extrémité occidentale, qui correspond à trois fermes de la charpente, est refaite en béton en 1962.
description Placée à flanc de colline, l’église orientée est de type halle, comportant trois vaisseaux d'une hauteur quasi identique. La nef compte quatre travées et une plus petite surmontée d'une tribune. Le chœur est à trois pans coupés. Le bras sud du transept accueille les fonts baptismaux et mène à la sacristie actuelle. Sur le côté sud de la nef, s'élève une tour carrée massive à trois étages ; elle est couverte d'un toit en pavillon en ardoises et percée sur chaque face d'une baie en arc brisé à deux lancettes surmontées d'un tympan à oculus. Elle renferme un escalier en pierre (recouvert de bois) tournant à retours, une meurtrière et deux petites ouvertures carrées fortement ébrasées. Les voûtes d’ogives reposent sur six colonnes dans la nef et six colonnes semi engagées sur les murs des bas-côtés. Les nervures des voûtes du 15e siècle sont plus moulurées que celles du 19e siècle (1ère travée) ; celles de la dernière travée du bas-côté nord sont à liernes et tiercerons. La charpente du choeur est caractéristique des charpentes dite à la messine. Les baies du chœur, du transept, de la nef se composent de deux lancettes et d’une rose. La fenêtre de l'ancienne sacristie sur le bas-côté nord présente un linteau segmentaire délardé à feuillure caractéristique du 18e siècle. La façade est sobrement décorée avec un encadrement de porte sculpté, une niche avec fronton et volutes, abritant une copie du groupe sculpté de La Charité de saint Martin, surmontée d'une rosace et d'une croix. Six contreforts soutiennent l’édifice : deux en façade, deux aux angles, deux sur les bas-côtés au niveau de l’emplacement de l’ancien pignon. L’appareillage irrégulier des murs du clocher contraste avec les murs enduits du reste de l’église. La nef est couverte d'un toit à longs pans en tuiles. Dans des bâtiments modernes adjacents, situés sur le côté sud de l'église, donnant sur la rue du chanoine Boulanger, se trouvent la sacristie et l'oratoire Saint Joseph.
plan plan en croix latine
étages 3 vaisseaux
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit ; calcaire ; moellon ; petit appareil
couverture (type) toit à longs pans ; toit en pavillon
couverture (matériau) tuile mécanique ; ardoise
couvrement voûte d'ogives
décor sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; menuiserie (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)
représentation écu ; ornement à forme végétale
  écu et fleur sur clés de voûte
typologie église halle
propriété propriété de la commune
type d'étude opération ponctuelle
rédacteur(s) Esnault Anne ; Tronquart Martine
référence IA54002638
  © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 2010
date versement 2010/12/09
crédits photo Gury, Ludovic - © Région Lorraine - Inventaire général
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
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Requête ((Lorraine) :LOCA )
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