Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 1928

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site tuilerie
localisation Centre ; Indre-et-Loire ; Saint-Michel-sur-Loire
aire d'étude Indre-et-Loire
lieu-dit Cartelésière (la)
dénomination tuilerie
parties non étudiées atelier de fabrication ; hangar industriel
époque de construction 19e siècle
année 1839
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Tuilerie dont il est fait mention dans le cadastre en 1843, pour une construction antérieure de 4 ans. Elle a donc été construite en 1839, sur une terre lui appartenant, pour Prosper Bourillon-Hubert, précédemment propriétaire de la tuilerie ruinée en 1838 sur la parcelle voisine B 10. En 1847, le site passe à Jean Desouches-Hubert, tuilier à Langeais ; en 1863, à René PIneteau-Maridonneau, fabricant de carreaux à Saint-Michel ; en 1867, à François Claveau-Claveau, tuilier à Saint-Michel ; en 1873, à nouveau à René Pineteau-Maridonneau, il y a alors deux halles sur la parcelle. En 1887, elle passe à Louis Pineteau-Claveau, tuilier, nu-propriétaire de la tuilerie, René Pineteau-Maridonneau étant usufruitier. La mécanisation y a été introduite vers 1912 avec l'installation d'une machine à vapeur, un broyeur Clérot et une mouleuse. En 1924, elle passe à Pineteau-Reyssie à la Cartelésière, un autre four à voûte y étant construit, et un nouveau hangar-séchoir à briques en 1931 ; en 1955, le site passe à Bernard Pineteau-Dumas, briquetier à la Petite Usine à la Rouchouse, l'activité a cessé à la Cartelésière en 1963, et en 1967, les bâtiments de la tuilerie sont classés bâtiments ruraux. Actuellement, c'est une friche où n'est conservé que le four à charbon de 1839. On relève sur le site, Laporte-Chivert de 1857 à 1861, y employant 4 ouvriers ; René Pineteau-Maridonneau en 1864, 65, 68, avec 4 puis 1 ouvrier ; Louis Pineteau-Claveau en 1907 et 4 ouvriers, le même avec 2 ouvriers en 1917-23 ; Maxime Pineteau-Reyssie, en 1931, qui emploie 7 ouvriers ; une dizaine d'ouvriers y seront employés jusqu'en 1963. Les ouvriers n'étaient pas logés sur le site. Les parties constituantes sont des halles et hangars ; et sur les parcelles 48 et 50, des carrières de 1595 et 9812 m².
description Les deux fours étaient à feu intermittent et flamme longue, l'un chauffé au charbon, l'autre au bois (fagots) seulement. Celui à charbon avait une capacité de 40 m3. Les deux fours permettaient la cuisson de briques et carreaux de qualité réfractaire. La matière première était tirée des carrières au Nord et au Sud de l'établissement. Seul le four à charbon de 1839 est conservé, celui au bois de 1924 ayant été détruit avec la plupart des bâtiments et installations du site. Les deux fours, charbon et bois, étaient à voûte, le premier au Nord et le second au Sud du site. Le four à charbon a une emprise de 6, 05 X 6, 05 m et une hauteur de 5, 90 m, sa cuve ayant une section de 3, 30 X 3, 20 m et une hauteur de 4, 10 m entre sole et voûte. La porte de chargement est ouverte au Sud, tandis que les embrasures de foyer à 3 bouches chacune le sont sur les faces Est et Ouest, voir plan en annexe. Les murs sont en moellon, avec chaînes d'angle, jambes, porte de chargement, en pierre de taille, la cuve est chemisée en brique, bouches de foyer, alandiers, sole sont également en brique. Le four est fretté par des tirants en bois et métalliques. Il présente un effondrement de la voûte de la porte de chargement, et de celle de la cuve à proximité. Les embrasures de foyer sont en partie masquées par des éboulis. Les moteurs en place sont vers 1912 une machine à vapeur ; dans les années 1930, un moteur vertical au fuel Douge de 30 CV, puis des moteurs électriques de faible puissance pour usages divers. Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé en 1907, d'un malaxeur à manège et d'une presse à bras ; vers 1912, d'un broyeur Clérot et une mouleuse Foucard-Joly, trois presses et un coupeur à bras. La surface totale était de 11 125 m². La surface bâtie était de 1 887 m².
gros-oeuvre brique ; moellon ; pierre de taille
couvrement voûte en berceau plein-cintre ; voûte en berceau segmentaire
état mauvais état
propriété propriété privée
type d'étude enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
rédacteur(s) Thomas Jacques
référence IA37001489
  © Inventaire général
enquête 2002
date versement 2004/05/07
 
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1500] [1501-1600] [1601-1700] [1701-1800] [1801-1900] [1901-2000] [2001-2100] [2101-2200] [2201-2300] [2301-2400] [2401-2500] [2501-2600] [2601-2700] [2701-2800] [2801-2900] [2901-2953]

1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 1912 1913 1914 1915 1916 1917 1918 1919 1920 1921 1922 1923 1924 1925 1926 1927 1928 1929 1930 1931 1932 1933 1934 1935 1936 1937 1938 1939 1940 1941 1942 1943 1944 1945 1946 1947 1948 1949 1950 1951 1952 1953 1954 1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000

Requête ((Indre-et-Loire) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0