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Réponse n° 1951

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Château d'Hodebert
localisation Centre ; Indre-et-Loire ; Saint-Paterne-Racan
aire d'étude Neuvy-le-Roi
lieu-dit Hodebert
dénomination château
parties non étudiées écurie ; remise ; orangerie
époque de construction 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le nom d'Hodebert s'est orthographié de manière différente au cours des siècles : Hadebert ou Audebert au 16e siècle, Hosbert à la fin du 18e siècle, Haudbert sur le dictionnaire de Carré de Busserolle en 1878, alors qu'il figurait en 1834 sur le cadastre napoléonien sous la forme Hodebert, appellation qu'elle a conservée sur le cadastre actuel. La première mention connue d'Hodebert date de 1545, où "la veuve Durand", qui habite ce lieu est assignée à comparaître devant le chapitre de Saint Martin de Tours. Au début du 17e siècle, c'est le siège de la justice de la Prévôté d'Oë, le poète Racan y fut traduit le 20 novembre 1620. Ce n'est qu'en 1650 qu'on peut associer le nom d'un propriétaire avec celui d'Hodebert, où dans un acte de baptême extrait d'un registre paroissial de Saint-Christophe figure comme parrain Henry de Codosny, conseiller et maître d'hôtel du roi, seigneur d'Hodebert et de Saché, époux de Madeleine Dunoyer, fille du bailli de Saint-Christophe. La famille Dunoyer, sans y résider forcément, en restera propriétaire jusqu'à la Révolution. Un inventaire de 1762 décrit la demeure comme composée de 3 chambres basses et 3 chambres hautes, ce qui correspond au corps de logis central. A t'il été édifié au 18e siècle ou plutôt à la fin du 17e siècle, à l'époque où Jean Dunoyer, seigneur de Gennes en était propriétaire dans la mesure où ses successeurs au 18e siècle semblent plus avoir tiré profit des terres que résider. Néanmoins, l'inventaire de 1793 mentionne l'existence d'un pavillon à chaque extrémité du corps de logis, ceux ci ont dû être édifiés après 1762. Ce même inventaire mentionne l'existence de caves utilisées comme pressoir, boulangerie et bûcher, la présence d'un toit à porcs, d'une écurie à chevaux, d'une écurie à vaches et d'une grange. En 1794, Hodebert est acheté par Alexandre Gouïn pour une courte durée puisqu'il le vend le 30 décembre 1808 à Louis-François de Sarcé, dont la famille restera propriétaire pendant le 19e siècle. Est-ce du début du 19e siècle que datent les 2 autres pavillons placés à chaque extrémité du bâtiment, dont l'apparence rappelle les pavillons du 18e siècle, mais avec un style plus sec, qui s'apparente aux constructions du 19e siècle. Avant 1834, date de réalisation du cadastre napoléonien, ont dû être réalisés, puisqu'ils y figurent, le bâtiment à 1 étage situé au Sud-Ouest du château, servant de bibliothèque, et la remise à voitures, située à l'Ouest. Les registres cadastraux signalent la construction des écuries en 1872, celle de l'orangerie en 1875, ainsi que les serres, placées en contrebas, et une augmentation de construction en 1879 pouvant concerner le porche couvert, édifié à l'angle Nord du château. En 1890, Eugène de Sarcé lègue Hodebert à Robert de la Bouillerie, ses descendants en sont toujours propriétaires.
description Le château est composé d'un corps de logis à élévation ordonnancée à 3 travées couvert d'un toit à longs pans, encadré par 2 pavillons à 1 travée, légèrement en saillie sur la façade Nord-Est et dans l'alignement sur la façade Sud-Ouest, couverts d'un toit en pavillon. L'étage de comble est percé de lucarnes en pierre de taille au fronton légèrement cintré. A ces 2 pavillons sont accolés à chaque extrémité 2 autres pavillons à 1 travée, à toit en pavillon, sans lucarnes. Une corniche en pierre de taille à moulure en doucine souligne la base de la toiture. A l'extrémité Nord, un porche en pierre de taille couvert d'un toit brisé, percé de lucarnes, forme une liaison architecturée entre le château et le coteau percé de caves, mais ouvragé d'un mur en pierre de taille formant une terrasse dans la partie Nord. Derrière le château, au Sud-Ouest, a été édifié un bâtiment, en pierre de taille, couvert d'un toit en croupe, bâti à flanc de coteau, à 3 niveaux, côté Sud, à 2 niveaux, côté Nord. L'Orangerie en pierre de taille est percée de larges baies en plein cintre, la porte centrale est encadrée de pilastres, le toit en terrasse est ornée de balustres. Les écuries sont construites en pierre de taille avec une ornementation soignée de baies en plein cintre. Le pignon Sud est ornée de baies triples, le chaînage d'angle est formée par 2 pilastres, l'arête du toit est souligné par une bande de pierre plate évoquant un fronton.
plan plan rectangulaire régulier
élévation élévation ordonnancée
étages 1 étage carré ; étage de comble
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
couverture (type) toit en pavillon ; toit à longs pans
couverture (matériau) ardoise
propriété propriété privée
protection MH 1944/09/25 : inscrit MH
  site inscrit MH : Vallon de la Clarté-Dieu et parc d'Hodebert.
site protégé site inscrit
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Debal-Morche Anne
référence IA37000110
  © Inventaire général
enquête 1999
date versement 2005/05/26
date mise à jour 2013/03/01
crédits photo Hermanowicz, Mariusz - © Région Centre - Inventaire général
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire
6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Indre-et-Loire) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0