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Réponse n° 1957

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site abbaye de cisterciens Notre-Dame de la Clarté-Dieu
localisation Centre ; Indre-et-Loire ; Saint-Paterne-Racan
aire d'étude Neuvy-le-Roi
lieu-dit la Clarté-Dieu
hydrographie ruisseau l'Etang Robert
dénomination abbaye
parties non étudiées église ; cloître ; bâtiment conventuel ; chapelle ; communs ; moulin
objets mobiliers
époque de construction 13e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle
année 1274 ; 1693 ; 1714
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique L'abbaye de la Clarté-Dieu fut fondée en 1239. L'emplacement choisi, dans un vallon boisé, pourvu d'un cours d'eau, était un fief, dépendant de la châtellenie voisine de Saint-Christophe. La vente fut ratifiée en 1239 par Jean d'Alluye, seigneur de Châteaux et de Saint-Christophe, et par son fils Hugues, et la fondation autorisée par l'archevêque de Tours. Le 22 juillet 1240, 12 moines et quelques convers, prirent possession de la nouvelle abbaye, qui prit le vocable de Notre-Dame de la Clarté-Dieu. Seulement un tiers des constructions subsiste actuellement : l'aile ouest, une partie de l'aile sud, élevés au 13e siècle (datation confirmée par l'analyse dendrochronologique de la charpente de l'aile ouest donnant la date de 1274) , un petit bâtiment à l'extrémité de l'aile ouest modifié au 16e siècle et un grand pavillon édifié au 18e siècle. La croissance économique de la 1ère moitié du 14e siècle marquée par l'acquisition de nombreuses terres d'exploitation et l'édification des bâtiments va être stoppée par les ravages de la guerre de Cent ans. En 1364, Amaury de Troo, capitaine de Château-du Loir pille et incendie l'abbaye. En 1383, les moines sont même contraints de quitter leur abbaye, pour se réfugier dans le château de la Motte à Sonzay. Apparemment le nombre de moines composant la communauté de la Clarté-Dieu ne fut pas en rapport avec l'ampleur des bâtiments, qui pouvaient accueillir une centaine de moines. Deux dates sont portées sur les bâtiments, celle de 1693 sur l'aile ouest, correspondant à la transformation en pigeonnier de la partie sous l'arcade de l'escalier et celle de 1714, sur le linteau de l'arcade du grand pavillon, qui est une date erronée puisque ce pavillon fut construit, d'après les sources d'archives en 1733. Ce n'était pas le logis abbatial, puisqu'en 1749, l'abbé commendataire se plaint de son logis qui menace ruine. Ce bâtiment était peut-être destiné à servir de logement aux religieux, dans la mesure où l'abbaye abritait le noviciat commun aux provinces de Tours et d'Angers. Le 3 juin 1791, l'abbaye de la Clarté-Dieu, mise en vente comme bien national, est acquise par Jean -Baptiste Chiconeau de Lavalette, fermier général, qui la revend en 1793 à Pierre-Jacques Hachin, négociant enrichi à Saint-Domingue. Sa fille, qui en avait hérité, la vend, en 1822, à Louis-François de Sarcé, propriétaire du château voisin d'Hodebert qui transmit par legs, son patrimoine à la famille de Bouillerie.
description De l'église, située au Nord, sur la partie la plus élevée ne subsiste qu'une mince colonnette, départ d'une voûte d'ogives, dans le croisillon Sud et 3 bases de piliers cantonnées de colonnettes, dans la nef. Du cloître subsistent 3 arcatures, au revers du mur Sud. L'aile Ouest est en revanche intégralement conservée. Elle est composée au rez-de-chaussée de 4 salles voûtées en berceau à arcs doubleaux pénétrants. Un escalier droit parallèle au bâtiment, couvert d'un toit d'ardoise donne accès à l'étage composé d'une seule salle couverte d'une immense charpente et d'un toit à longs pans en ardoise. A l'extrémité Sud de l'aile Ouest se situe un bâtiment carré composé de pièces d'habitation couvert d'un toit d'ardoise en appentis. Seul le niveau inférieur de l'aile Sud a été conservé. Elle est composée de 6 travées, formant 2 salles. La salle Ouest a conservé ses voûtes à croisées d'ogives, à pans coupés, pénétrantes sur les piliers et ses baies, en arc brisé, divisées en 2 lancettes. Le grand pavillon couvert d'un toit d'ardoise en pavillon, est construit sur 4 niveaux : un étage de soubassement, et 3 étages percé de fenêtres rectangulaires. L'accès à l'étage se fait par un escalier intérieur, en bois, rampe sur rampe, à volées droites. Le mur Sud est surmonté d'un fronton triangulaire percé de 2 oculus. La chapelle des étrangers est un édifice rectangulaire, en pierre de taille, dont le toit s'est effondré. Les communs destinés à la fonction agricole ont conservé leurs toits de tuile. Un mur d'enceinte en pierre de taille, percé de baies en arc brisé, subsiste dans la partie Nord.
plan plan régulier
élévation élévation ordonnancée
étages étage de soubassement ; 3 étages carrés
escaliers escalier droit, escalier demi-hors-oeuvre, en maçonnerie ; en charpente ; rampe d'accès
gros-oeuvre pierre de taille ; moyen appareil ; grand appareil
couverture (type) toit à longs pans ; appentis ; toit en pavillon
couverture (matériau) ardoise ; tuile plate
couvrement voûte en berceau ; voûte d'ogives
propriété propriété privée
protection MH 1932/05/11 : inscrit MH
  inscrit MH : vestiges de l'église et salle voûtée dite "l'ancienne chapelle". Cette salle désigne la partie inférieure de l'aile Sud.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Debal Morche Anne
référence IA37000062
  © Inventaire général
enquête 1999
date versement 2005/05/26
date mise à jour 2010/02/12
crédits photo Hermanowicz, Mariusz - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire
6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Indre-et-Loire) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0