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Réponse n° 235

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine de quincaillerie et de bimbeloterie, puis tissage, actuellement magasin de commerce
localisation Franche-Comté ; Territoire de Belfort ; Méziré
aire d'étude Territoire de Belfort
adresse rue des Peupliers
destinations successives tissage ; magasin de commerce
dénomination usine de quincaillerie ; usine de bimbeloterie
parties non étudiées atelier de fabrication ; logement
époque de construction 1er quart 20e siècle
année 1921
auteur(s) Heissler (architecte) ; Borach Raymond (ingénieur) ; Griffon Ed. (ingénieur civil) ; Tournesac (entrepreneur)
historique La société des Nouvelles Usines de Méziré, société anonyme fondée le 3 août 1920, fait construire une usine de quincaillerie par l'entrepreneur belfortain Tournesac vers 1921-1922. L'ingénieur civil Ed. Griffon est mentionné sur des plans datés de 1921 pour la mise en oeuvre du procédé Hennebique. Le transformateur et le réfectoire sont l'oeuvre de l'architecte Heissler et de l'ingénieur strasbourgeois Raymond Borach. Une maison à usage de logements et de conciergerie (?) est également construite. Qualifiée de manufacture de vis à bois et articles en bois, l'usine est alimentée en électricité par la société des Forces motrices du Refrain, et produit, entre autres, de la visserie, des boîtes de pendules et des moulins à café. Elle est acquise en 1924 par les sociétés Viellard-Migeon et Cie (qui reprend l'atelier de visserie) et Japy Frères et Cie (qui hérite de la fabrique d'articles en bois). A partir de 1928, c'est la société des Forces motrices, Forges et Visseries de Saint-Hippolyte (25) , propriété de Viellard-Migeon et Cie, qui fournit l'électricité de la visserie. En 1934 ou 1935, suite à la fermeture de l'usine de la Société des Filatures et Tissages de Danjoutin (90) , dépendant de Viellard-Migeon et Cie, la visserie accueille des métiers à tisser d'un type nouveau, sans navette. Malgré le rachat de la raison sociale Société Française pour l'Industrie Textile en 1938, l'usine vivote et ferme ses portes en 1953. Les bâtiments sont loués dans les années 1970 aux sociétés Peugeot et Egebo. Depuis 1982, ils sont occupés par une grande surface du meuble.
7 personnes en 1950.
Existence d'un fonds d'archives privées.
description L'usine est en rez-de-chaussée, couverte de sheds en tuile mécanique.
étages en rez-de-chaussée
gros-oeuvre pierre ; moellon ; enduit
couverture (type) shed ; appentis
couverture (matériau) tuile mécanique ; verre en couverture
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Favereaux Raphaël
référence IA90000137
  © Inventaire général
enquête 2000
date versement 2002/03/04
date mise à jour 2006/01/20
crédits photo Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
dossier en ligne
 
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Requête ((Territoire de Belfort) :LOCA )
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