historique
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A Saint-Servan, on signale une source d'eau minérale, au Vaugarni, dans la seconde moitié du 19è siècle. A la mode des eaux succède la mode des bains de mer vers 1840, date à laquelle le casino et établissement de bains chauds de Saint-Servan est édifié sur la grève des Bas-Sablons pour une clientèle majoritairement anglaise. En 1857, un établissement de bains composé de cabines mobiles est ouvert sur la grève des Fours-à-Chaux, petite plage excentrée au sud de la commune. Le pont roulant de Leroyer, conçu en 1873, relie Saint-Servan à la porte de Dinan en Saint-Malo. En 1895, la ligne de tramway permet également de relier rapidement Saint-Servan à Paramé et Rothéneuf. Les maisons de plaisance de Saint-Servan sont construites de façon diffuse par rapport au bâti ancien dans les quartiers correspondant aux sites de baignade : les Bas-Sablons et le port Saint-Père, entre 1890 et 1930. Il faut attendre la veille de la Première Guerre mondiale pour voir se construire des villas sur les terrains en pente, entourés de murs défensifs, des Fours-à-Chaux. Le 20 août 1920, un décret institue le nom de Saint-Servan-sur-Mer. Le grade de station climatique est refusé à la ville en 1921. En 1929, la ville de Saint-Servan fait l'objet d'un plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement, appelé plan Morin. Ce plan privilégie le tourisme : avec plus de cinq kilomètres de côte, Saint-Servan se dote peu à peu d'accès facilités à la mer, d'un parc dans la presqu'ile des Corbières, d'un promontoire sur les terrains militaires d'Aleth, d'une piscine, le tout en liaison avec la gare de chemin de fer. Dans les années 1930, des aménagements sont réalisés pour faciliter l'accès à la plage des Bas-Sablons. Le casino de Saint-Servan, après avoir abrité de multiples activités annexes, est démoli en 1938.
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