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Réponse n° 2206

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site lycée Xavier Marmier
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Pontarlier
aire d'étude Pontarlier
adresse 53 rue de Doubs
destinations successives collège
dénomination lycée
parties non étudiées bureau d'entreprise ; conciergerie ; internat ; infirmerie ; cuisine ; cantine ; logement ; garage ; galerie ; préau ; amphithéâtre d'enseignement ; boutique ; gymnase ; terrain de jeu ; stand de tir ; quai ; chaufferie ; cheminée d'usine ; atelier de réparation ; transformateur (abri) ; cour ; stationnement ; jardin potager
époque de construction 3e quart 20e siècle
siècle détail 4e quart 20e siècle
année 1966
auteur(s) Bourdon René (architecte) ; Chavanne Raymond (architecte)
historique Issu d'un collège créé au 15e siècle et tenu par les augustins, le lycée connut plusieurs emplacements avant la construction des bâtiments au 18 rue de la Gare, inaugurés en 1845 (voir ce dossier). Faute de place pour son extension (évoquée dès 1953), sa reconstruction sur un nouveau site est envisagée en 1962, sur la base de 2050 élèves : 850 externes, 528 demi-pensionnaires, 672 internes (programme pédagogique approuvé le 9 avril 1963, technique le 9 juillet). La conception en est confiée à l'architecte en chef des Bâtiments civils et Palais nationaux René Bourdon (né le 4 mars 1913 à Maisons-Laffitte), demeurant à Paris au 1 rue Gluck. Le 13 novembre, l'architecte expose son avant-projet comprenant cinq bâtiments (externat mixte, administration avec logements, demi-pension et infirmerie, internat de filles avec logements, gymnase) et les plateaux sportifs, les locaux de la rue de la Gare devant être transformés en internat de garçons. Le Conseil général des Bâtiments de France jugeant l'emplacement initial rue des Capucines trop exigu (2,5 ha), le terrain actuel (8,3 ha), permettant de réunir l'ensemble des services, est retenu en 1963. Un nouvel avant-projet de Bourdon est validé par le Conseil le 24 novembre 1964 : gymnases et installations sportives dans la partie basse du site (à remblayer) située au sud près du Doubs ; dans la partie haute un bloc associant administration, salles scientifiques et salles polyvalentes, avec accolés au sud l'externat du 1er cycle et au nord celui du 2e cycle, un deuxième ensemble plus au nord associant à la restauration l'internat de filles à l'ouest et celui des garçons au nord et à l'est. Les travaux, menés par l'entreprise Bacci, débutent à l'été 1966 et se poursuivent l'année suivante, avec réception partielle en août 1967 (restent à achever les bâtiments de l'administration, l'internat des garçons, les logements et les gymnases). Le lycée ouvre à la rentrée 1967, sa réception étant prononcée le 25 octobre 1968 (pour un coût total réel arrêté en mars à 20 287 174 F). Le procédé de construction est celui qui, présenté en 1963 par André et René Bourdon et l'entreprise Bacci, a été primé par le jury du concours Conception-construction organisé par la Direction de l'Equipement scolaire. Il est fort apprécié car au point (expérience acquise sur des chantiers analogues à Dijon et Saint-Dié), donnant des bâtiments (couverts d'un toit terrasse) " de très bel aspect et de bonne qualité ", le tout dans le respect du planning d'exécution. Le gymnase du bas (gymnase de type C, de 40 x 20 m) est reconstruit par les Ets Brisard-Noguès, de Dampierre-sur-Salon (Haute-Saône), après son effondrement sous le poids de la neige le 3 février 1978 ; la charpente de celui du haut (de type B, 30 x 20 m) est alors aussi renforcée. En 1982, l'établissement, scindé en lycée et collège par la loi Haby de 1975, totalise 964 lycéens et 982 collégiens (soit 1946 élèves dont 642 demi-pensionnaires et 510 internes). Lorsque les collégiens quittent les lieux en 1987 (pour le collège André Malraux), ils sont remplacés par les élèves de sections professionnelles puis des B.T.S. à partir de 1988 (provenant de la filière tertiaire transférée du lycée Toussaint Louverture). Des travaux de rénovation ont lieu durant la décennie 1980 sous la direction de l'architecte Raymond Chavanne, établi à Pontarlier (29 rue de la République) : création de toits à longs pans sur les bâtiments (sauf l'administration et la restauration) en remplacement de terrasses (de 1981 à 1984 et en 1990), remplacement en 1985-1986 des chaudières au fuel (5400 kW) par une à granulés bois (900 kW, désaffectée actuellement) et deux au gaz (1800 kW chacune). La rénovation s'étend ensuite à la restauration (1994-1995), à la création d'un amphithéâtre puis aux internats (2011), fort sollicités (204 places). Par ailleurs ont été cédés à la ville le gymnase du bas et le bâtiment du Segpa (Section d'Enseignement général et prof essionnel adapté), construit dans un second temps au pied de la butte, à l'ouest, pour la Section d'Education spécialisée (S.E.S.) et désaffecté au milieu des années 2000. Le lycée ayant aussi été le siège du Greta (Groupement d'Etablissements) du Haut-Doubs, chargé de la formation continue et réunissant 11 établissements de la zone, il gère un bâtiment acquis pour cet organisme en 1983, au 48 rue de Besançon, et restructuré en 2000 pour le Cerfa (Centre régional de Formation en Alternance). A la rentrée 2011, il compte 1326 élèves pour environ 200 personnes d'encadrement et entretien (dont 120 enseignants). Assurant des formations dans le domaine tertiaire (gestion, vente et commerce international), il comporte aussi une section de ski nordique, avec stand de tir pour la préparation au biathlon, et abrite le Ciras (Comité d'Initiation et de Recherche aéronautique et spatiale) de l'académie, formant au Brevet d'Initiation aéronautique. Il est orné d'une oeuvre réalisée en 1975 dans le cadre de la procédure du 1 % par Salomé Venard (celle due à Robert Wogensky a disparu).
description Le procédé Bourdon-Bacci associe une structure en béton armé et des murs réalisés par la juxtaposition de panneaux préfabriqués également en béton armé, ceux du premier niveau présentant un parement de graviers lavés. Les toits terrasse ont disparu (sauf sur la restauration, la galerie et le bâtiment de l'administration), remplacés par des toits métalliques à longs pans (avec croupes ou pignons couverts) ou en appentis (internat ouest). Les bâtiments ont un sous-sol ou un étage de soubassement et deux étages carrés, à l'exception de l'administration et de la restauration (en rez-de-chaussée), des logements au nord (à quatre étages). Aussi en rez-de-chaussée, le gymnase a une structure classique associant pan de fer et parpaings de béton enduits, avec essentage de matériau synthétique, toiture métallique en appentis.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; 4 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; ascenseur ; monte-charge
gros-oeuvre béton ; béton armé ; pan de béton armé ; fer ; pan de fer ; parpaing de béton ; enduit ; essentage de matériau synthétique
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; noue ; appentis ; terrasse
couverture (matériau) métal en couverture ; béton en couverture
propriété propriété publique
type d'étude enquête thématique régionale (lycées publics de Franche-Comté)
rédacteur(s) Poupard Laurent
référence IA25001114
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2012
date versement 2012/07/12
crédits photo Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
service producteur Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00
 
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Requête ((Doubs) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0