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Réponse n° 2294

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ville
localisation Lorraine ; Meuse ; Saint-Mihiel
aire d'étude Saint-Mihiel
dénomination ville
époque de construction Moyen Age ; Temps modernes ; Epoque contemporaine
historique La ville de Saint-Mihiel est née de l'intersection entre 2 axes de circulation privilégiés, l'axe nord-sud, constitué par la Meuse, au moins navigable jusqu'à Commercy, doublée par un itinéraire routier, d'origine gallo-romaine, sur sa rive droite et un axe routier ouest-est, également d'origine gallo-romaine. Cette voie permettait la communication entre la Champagne et les pays rhénans et, au plan régional, constituait le passage commercial obligé entre Bar-le-Duc, capitale du Comté de Bar et la vallée de la Moselle (Pont-à-Mousson) , entre les possessions des Sarrebruck (Commercy) et de Verdun, qui échappaient à la tutelle des comtes de Bar. Si des découvertes sporadiques de l'époque gallo-romaine attestent une occupation précoce de la rive droite de la Meuse au débouché de la Marsoupe, la fondation véritable de Saint-Mihiel ne remonte pas au-delà du 1er quart du 9e siècle. Elle semble intimement liée au transfert de l'abbaye, avant 830, sur la rive droite de la Meuse. A cette époque est citée l'agglomération de Godinécourt, considérée comme étant placée sur les rives de la Marsoupe, en amont de Saint-Mihiel, à l'emplacement de l'actuelle ferme de Marsoupe et qui disparaît au profit du Bourg, constituant aujourd'hui la partie orientale de la ville. Le Bourg est doté d'une église paroissiale (Saint-Etienne) attestée en 967. Vers la fin du 11e siècle, il est entouré, à l'initiative des comtes de Bar, d'une enceinte fortifiée, encore bien lisible dans la topographie, et doté d'un château (en 1090) , destiné en outre à protéger le pont sur la Meuse et l'abbaye ; dans la 2e moitié du 12e siècle, la ville profite du développement des foires de Champagne et du commerce rhénan, développe l'activité drapière, le travail du cuir, la boucherie, le commerce du sel et se dote d'hôpitaux, et de moulins et d'une foire ; à une date indéterminée, le comte de Bar crée, au nord de l'abbaye, une halle avec le concours de celle-ci ; la halle est progressivement lotie aux 13e et 14e siècles et donne naissance à une seconde ville, dite "la Halle", elle-même pourvue d'une enceinte fortifiée distincte de celle de l'abbaye, baignée par une dérivation de la Marsoupe ; dès le Moyen Age, les 2 noyaux : le Bourg et la Halle, sont dotés de faubourgs extra-muros : celui de Verdun au nord, de Bar sur la rive gauche de la Meuse, de Commercy au sud, de Nancy succédant à Saint-Thiébaut, du nom du prieuré fondé avant 1135 ; dans la seconde moitié du 16e siècle, la croissance de l'économie s'accompagne d'un fort mouvement de reconstruction, les 2 agglomérations fusionnant mais les administrations restant dans le Bourg ; alors que le 17e siècle apporte peu de changements dans l'urbanisme, dès la 1ère moitié du 18e siècle, les maisons à arcades, principalement place Ligier Richier, sont frappées d'alignement (jusque 1826) , la Grande rue est pavée en 1727, les maisons sont numérotées en 1766 ; dans la 2e moitié du 18e siècle, on détruit les portes des fortifications ; en 1787, on aménage les places ; en 1873, l'intégration de la ville au système défensif de l'Est amène une importante garnison entraînant la construction des casernes Senarmont, route de Nancy, de 1889 à 1894, des quartiers du général de Négrier et ; Audéoud en 1913 La ville se développe alors de façon linéaire en direction de Verdun, en moindre part en direction de Commercy. L'extension autour de la gare (après 1874, date de construction de la voie ferrée) demeure modeste, comparativement au développement de la commune voisine de Chauvoncourt) ; en 1914, le quartier de la Halle, entre la Meuse et les rues sur Meuse-du Saulcy, place des Halles est détruit puis reconstruit vers 1920. L'ultime extension de la ville se fait rive gauche, à la "Côte de Bar", à partir des années 1970-1980.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Guillaume Jacques ; Jacops Marie-France
référence IA55000173
  © Région Lorraine - Inventaire général
date versement 2000/06/15
date mise à jour 2011/09/26
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((Meuse) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0