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Réponse n° 2299

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site pressoirs à fruits (pomme, raisin) ; huileries
localisation Centre ; Cher
aire d'étude Châteaumeillant
dénomination pressoir
collectifs 30 repérés
époque de construction 18e siècle (?) ; 19e siècle
historique Ces pressoirs sont répertoriés de façon systématique dans les "carnets des établissements industriels" (Archives départementales du Cher, série P) à partir de 1861, signalant la présence dans les fermes de pressoirs à cidre, et particulièrement dans la ville de Châteaumeillant de pressoirs à vin et à huile. Les pressoirs signalés comme "travaillant pour le public" étaient imposables, les autres non : ce qui explique le fait que tous les pressoirs ne soient pas répertoriés. En 1861, ils sont au nombre de 30 pour le canton. Les pressoirs "familiaux" existent vraisemblablement depuis longtemps dans l'économie agricole locale mais tous ceux qui sont répertoriés sur le canton, et donc imposables, semblent dater de la seconde moitié du 19e siècle. 5 huileries (huile de noix) sont toutefois signalées en 1811 sur la commune de Préveranges, signifiant une activité agricole particulière. Elles ne sont plus répertoriées comme telles en 1861. Au milieu du 19e siècle de nouveaux pressoirs ont été mis en service, les uns correspondant à l'essor de l'activité viticole (Châteaumeillant) , les autres répondant peut-être à une nouvelle demande ou à un besoin de renouvellement des mécanismes (pressoirs à cidre et pressoirs à huile de noix, souvent d'ailleurs couplés). Le terme pressoir indique le lieu de presse qui est généralement indépendant dans l'organisation des bâtiments agricoles et l'objet lui-même. Les pressoirs sont souvent dénommés moulin à presser ou huilerie dans le cas de pressoir à huile de noix. La seule huilerie, en tant que bâtiment ancien conservant son mécanisme, est située au Jubeau sur la commune de Préveranges.
description Les pressoirs à huile de noix se composaient de 2 pièces : la première abritait les meules de broyage composées d'une meule dormante et d'une meule tournante verticale axée sur un pivot mu par un système d'engrenage, animé par un manège à cheval ou à bras, d'une presse avec sa cage, la seconde servait de chambre à l'huilier.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Chazelle Annie ; de Buhren Nathalie
référence IA18000275
  © Inventaire général
enquête 2000
date versement 2001/11/26
date mise à jour 2005/07/08
crédits photo Malnoury, Robert - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
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Requête ((Cher) :LOCA )
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