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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de la commune de Salice
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localisation
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Corse ; Corse-du-Sud ; Salice
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aire d'étude
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Cruzini-Cinarca
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historique
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Mentionnée par Mgr Giustiniani dans son ouvrage "Dialogo nominato Corsica", paru en 1531, la communauté de Salice dépend alors de la piève de Cruzini dont le siège est établi sur son territoire comme en témoignent encore les ruines de l’église romane Saint-Jean-Baptiste. Intégrée au cours du 14e siècle à la vaste seigneurie de Leca, cette communauté pastorale eut à souffrir des actions militaires menées par la République de Gênes et l’Office de Saint-Georges contre les derniers seigneurs féodaux Cinarchesi au cours de la deuxième moitié du 15e siècle. Erigée en commune en 1790, elle devient chef-lieu du canton du Cruzini puis du canton éponyme en 1828 avant d’être regroupé avec celui de Sari d’Orcino en 1973 pour former le canton de Cruzini-Cinarca. Sa population, composée de 19 feux en 1537 d'après le registre des tailles, compte 195 habitants en 1768, 215 en 1800, 370 en 1851 et atteint son niveau le plus élevé en 1901 avec 634 habitants. Elle ne cessera ensuite de décroître pour passer de 505 habitants en 1921 à 164 en 1954 et atteindre son seuil le plus bas en 1999 avec 73 habitants. Peuplée de bergers sédentaires engagés dans la voie de l’agriculture, cette commune, dont la population est à la fin du 18e siècle l’une des plus faibles de l’île, connaît un essor démographique important au 19e siècle, entraînant l’extension des terres cultivées à toute la partie cultivable de son territoire. L’élevage ovin et caprin ainsi que la récolte des châtaignes en sont les principales activités. Le cadastre dressé en 1852 précise que les châtaigniers s’étendent sur 73 ha et que cinq moulins à farine sont en activité. A la même date les oliviers sont cultivés sur près de 15 ha. Trois autres moulins à farine et trois moulins à huile sont construits au cours de la deuxième moitié du siècle.
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description
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Délimitée au nord et au sud par une ligne de crêtes culminant d’une part à 1624 m au Monte Cervellu et d’autre part à 1039 m à la Punta Peccuraghja, cette localité est traversée en son centre par la profonde et étroite vallée creusée par le Cruzini, affluent du Liamone. Recouverte en grande partie de forêts de feuillus et de conifères, elle s’étend sur une superficie de 2188 ha. Le village, à l’habitat groupé, est établi à flanc de coteaux entre 600 et 660 m d’altitude sur le versant occidental des monts. Quelques maisons isolées (Poggie, Tartavellu, Vitricu) et l’écart de Pruniccia complètent l’habitat.
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Bernard Guillaume ; Fideli Marie-Antoinette
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référence
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IA2A001847
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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2008
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date versement
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2010/06/01
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date mise à jour
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2010/08/25
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crédits photo
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Bernard, Guillaume - © Collectivité Territoriale de Corse
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23
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