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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de la commune de Sant'Andréa-d'Orcino
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localisation
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Corse ; Corse-du-Sud ; Sant'Andréa-d'Orcino
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aire d'étude
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Cruzini-Cinarca
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historique
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Occupé dès l’Antiquité (nécropole de Rinzana) , Sant’Andrea ne forme au Moyen Age qu’une seule communauté avec Cannelle, dépendant de la pieve de Cinarca. Mentionnée par Mgr Giustiniani dans son ouvrage "Dialogo nominato Corsica", paru en 1531, cette localité est érigée en commune en 1790. Une portion du territoire de Calcatoggio est alors agrégée au sien, amoindri par la perte de Cannelle. Sa population, composée de 51 feux en 1537 d'après le registre des tailles, est formée de 248 habitants en 1768 (Cannelle compris) , 106 en 1800, 193 en 1810, 209 en 1851 et atteint son niveau le plus élevé en 1886 avec 322 habitants. Elle ne cessera ensuite de décroître pour passer de 304 habitants en 1901 à 168 en 1954 et atteindre son seuil le plus bas en 1990 avec 69 habitants. Cette tendance s’inverse ensuite progressivement pour passer de 71 habitants en 1999 à 76 en 2007. La culture des céréales est la principale activité à la fin du 18e siècle (75 % du territoire) et encore au milieu du 19e siècle (90 % du territoire). En 1844 la vigne occupe un peu plus de 5 ha, les oliviers 4 et les châtaigniers 8. En 1970, alors que la céréaliculture a disparu, la vigne est passée à 8 ha, les oliviers à 3 et les châtaigniers à 7. Trois moulins à farine fonctionnent au cours du 19e siècle dont deux jusqu’au début du siècle suivant. Une forge est mentionnée à la fin du 19e siècle.
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description
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Formant l’une des treize communes du canton du Cruzini-Cinarca, celle localité s’étend sur une superficie de 874 hectares. Délimité au sud-est par une ligne de crêtes dominée par la Punta di Montalbi, au nord par des collines surplombant les affluents de la Liscia, le territoire suit le fleuve Liscia sur la plus grande partie de son trajet vers la mer au sud-ouest. Le village est établi sur des replats à flanc de montagne, entre 260 et 300 mètres d’altitude, et se caractérise par un habitant groupé autour de deux noyaux anciens, Supranu et Pustanu, structure déjà en place au début du 17e siècle d’après les documents d’archives. Au cours de la deuxième moitié du 19e siècle l’habitat se formera de manière linéaire le long de la nouvelle route départementale.
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Bernard Guillaume ; Fideli Marie-Antoinette
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référence
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IA2A001583
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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2007
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date versement
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2010/06/01
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date mise à jour
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2010/08/25
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crédits photo
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Bernard, Guillaume - © Collectivité Territoriale de Corse
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23
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