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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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verrerie de la Hellonière, puis verrerie de Laignelet
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localisation
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Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Fougères
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anciennement commune de : Laignelet
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aire d'étude
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Ille-et-Vilaine
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adresse
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avenue de la Verrerie
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dénomination
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verrerie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; cité ouvrière ; chapelle ; bureau d'entreprise
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époque de construction
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17e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
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siècle détail
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1er quart 19e siècle
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année
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1809 ; 1817
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La verrerie de la Hellonière est antérieure à 1646, date à laquelle elle est exploitée par P. de Mézenge qui dirige également la verrerie de Sains (61). Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, elle appartient aux familles de Bigaglia, de Brossard et de Mézenge. Le 4 septembre 1803, un incendie détruit les fourneaux et consume la halle, reconstruite en 1809 par les frères Dubourg qui louent la verrerie. En 1817, Le Payot du Teilleul, nouvel exploitant, la rétablit. Elle est alors spécialisée dans la fabrication de gobeleterie, d'assortiments de table et de verres destinés à la chimie. En 1817, la consommation annuelle de bois s'élève à huit cents cordes de bois blanc ou hêtre. La valeur des produits est alors évaluée à 60 000 f. En 1818, l'établissement se compose d'un four à six creusets pour fondre et affiner le verre, d'un four à recuire et de trois chaudières pour la fabrication du salin. En 1839, les frères Leclerc assurent sa direction jusque dans les années 1860. Vers 1870-1871, installation d'un four à charbon. La verrerie de Laignelet fabrique des articles variés d'usage courant, tels que gobelets, verres à boire, flacons et quelques articles de laboratoire. A partir de 1899, elle est dirigée par H. Chupin, paternaliste, qui instaure une organisation sociale rigoureuse formant une micro-société dans laquelle la vie du verrier et de sa famille est organisée de la naissance à la mort. Ce système autoritaire sera remis en cause et donnera lieu à d'importants conflits dans les années 1920. En 1908, H. Chupin fait appel à des capitaux extérieurs et fonde la société anonyme des Verreries de Laignelet. A partir de 1918, l'usine est exploitée par la Société Industrielle de Verrerie. Complètement réorganisée en 1925, elle fabrique des services de table unis et taillés, des articles en verre pressé et soufflé, et possède un des plus beaux ateliers de décor pour les articles de ménage en verre de toutes nuances. En 1927, réduction du personnel. La verrerie cesse toute activité le 3 mars 1934. Il ne subsiste que les logements, les ateliers de finition et d'empaquetage désaffectés, la cantine et la chapelle édifiée dans les années 1920. Mention d'un four Boëtus. En 1905, mention d'une machine à vapeur. En 1925, la verrerie emploie plus de deux cents ouvriers. Une Maison de Famille, dirigée par les Sœurs de la Présentation, est a la disposition du jeune personnel, avec dortoirs, réfectoires et salle de spectacle. Le personnel de la verrerie forme aussi une association de football et une fanfare.
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description
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Site implanté à l'orée de la forêt. La plupart des bâtiments d'exploitation n'existe plus. Il subsiste l'atelier de finition, très remanié, de plan rectangulaire, en rez-de-chaussée, construit en schiste en partie basse et reconstruit en parpaing de béton en partie haute. Deux grandes arcades en plein cintre encadrées de brique ont été murées. Il est couvert d'un toit à longs pans en tôle ondulée. A proximité, le bâtiment des bureaux, en schiste, a un étage carré régulièrement percé de baies rectangulaires, et est couvert d'un toit à longs pans en ardoise. Il est flanqué, à l'arrière, de l'atelier d'empaquetage, appentis en parpaing de béton. Le bâtiment aux poisons, situé parallèlement, présente la même composition architecturale. Les maisons ouvrières, au même droit, longent la route qui mène à la forêt. L'ensemble, composé de quatre corps de bâtiment divisés en plusieurs unités d'habitation, est en parpaing de béton enduit. Ces logements ont un étage carré couvert de toits à longs pans avec une extrémité à demi-croupe en ardoise. Leur façade antérieure est régulièrement percée de baies. La cantine, implantée sur le même axe, enduite, à un étage carré, est couverte d'un toit à croupe en ciment amiante. Elle jouxte le logement du comptable, à un étage carré, construit en schiste et couvert d'un toit à longs pans en ardoise. Subsiste encore la chapelle, avec à l'arrière la maison de famille des célibataires, à un étage carré et un étage de comble couverte d'un toit à croupe en ardoise et flanquée d'une véranda.
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; enduit ; béton ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe
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couverture (matériau)
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ardoise ; ciment amiante en couverture ; métal en couverture ; tôle ondulée
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA35000596
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2001/05/11
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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