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historique
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A la suite de l'incendie de 1765, une canalisation en pots de terre est établie depuis le vivier de Fontaine jusqu'au centre ville pour une fontaine publique, la ville n'étant jusqu'alors alimentée en eau que par des puits, des citernes et des abreuvoirs le long de la rivière. En 1774, 12 habitants installent des fontaines particulières à partir de cette canalisation. En 1790, des portions de canalisation sont remplacés par des tuyaux en plomb. En 1794, l'ingénieur havrais Fréminville établit un devis de construction d'une conduite en bois de hêtre et de 3 fontaines publiques. Les ouvrages consistent en un château d'eau, 760 toises de conduite, une fontaine à 4 tuyaux sur la place du marché, et 2 autres fontaines dans les quartiers éloignés, 4 regards, et enfin des cuvettes en plomb et des robinets en cuivre. Le château d'eau est construit en brique avec voûte en berceau, le lavoir et la grande fontaine en pierre de Caumont, pavage en grès, les deux petites fontaine sont en pierre de Caumont pour le socle et en brique. En 1818, les conduites en bois sont remplacées par des conduites en plomb, la première partant du château d'eau à la place de l'Hôtel de Ville, la seconde de la fontaine de l'Hôtel de Ville à celles d'Orteuil et de Diane, la 3eme de la fontaine de Diane à celle de la rue aux Moules (rue Thiers). En 1886, la Compagnie des eaux de la ville de Bolbec est créée pour 50 ans, afin de réaliser le projet d'installation et d'exploitation du service des eaux présenté par la société Dubuc, ingénieur constructeur à Paris. Le marché prévoyait l'installation sur la voie publique de canalisations et branchements, la construction d'un bâtiment pour abriter les pompes destinées à élever l'eau de 125 m pour l'amener dans trois réservoirs, d'un logement pour le mécanicien, et d'un bureau. l'un des réservoirs devra être établi près de la source et les canalisations longues de 14800 m. La Compagnie doit fournir en eaux les fontaines monumentales, 12 bornes fontaines et 65 bouches d'arrosage. En juillet 1887, 12000 mètres de canalisations étaient posées dans 900 mètres de tranchées. Le réservoir de la rue de Raffetot (rue Jules Ferry) pouvait emmagasiner 800000 litres de la source. les réservoirs de la rue A. Selle et du Mont de Bolbec contenaient ensemble 1700 000 litres. Pour y amener l'eau par des pompes, deux machines à vapeur sont installées dans le bâtiment du service des eaux construit rue de Raffetot. En 1908 un radier est établit sur l'aqueduc de Saint-Jean. Figurent sur le plan de 1921 deux réservoirs, l'un au Mont de Bolbec, l'autre rue du Réservoir. En 1991, étaient découvert au Val-au-Grès, lors de l'établissment du rond point un tunnel en brique voûté en berceau, ancien collecteur d'eau pour recevoir le ruisseau souterrain de la vallée de Mirville
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