|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Hôtel de négociant dite maison de commerce Begouen
|
localisation
|
Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Le Havre
|
|
Quartier de ; Notre-Dame
|
aire d'étude
|
Havre centre (Le)
|
lieu-dit
|
centre intra muros
|
adresse
|
27 ancienne rue Saint-Honoré
|
destinations successives
|
sous-préfecture ; école ; brasserie
|
dénomination
|
hôtel
|
parties non étudiées
|
cour ; magasin de commerce ; bureau d'entreprise ; pressoir à cidre ; écurie ; jardin
|
époque de construction
|
17e siècle (détruit) ; 3e quart 18e siècle
|
année
|
1770
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
La maison Begouen-Demeaux est décrite en 1750, lors de son adjudication, comme ayant " deux corps de logis à 3 étages plus grenier, sur le devant de la rue Saint-Honoré, allée commune, un corps de logis sur le derrière, communiquant par l'escalier des 1ers logis et une galerie, dans la cour un ancien pressoir à usage de magasin, ayant entrée par deux grandes portes sur la cour, un pressoir en activité avec tour, chandelier, roue, arbre, brebis jumelles, un cuvot avec 3 cuves et 3 tonnes, une petite cour derrière avec une écurie, un jardin avec un petit salon ". Jacques-François Ier Begouen-Demeaux, négociant, y établit son comptoir de commerce. Il remplace, de 1170 à 1778, les bâtiments par un vaste établissement. Une porte cochère sur la rue Saint-Honoré, puis une cour menaient au corps principal avec façade au sud. Il comprenait deux étages carrés et un étage de comble. Au rez-de-chaussée, comptoir, chambre d'échantillons, écuries et remise, communs et cuisine. Les magasins donnaient sur la rue de la Corderie. Deux escaliers desservaient le premier étage avec grand salon, pièces de réception et chambres. Le second étage était destiné au neveu du négociant, Jacques-François II, et formait un appartement indépendant. Le troisième étage était en partie mansardé. L'hôtel sert de sous-préfecture pendant le Premier Empire jusqu'en 1825. En 1848 s'y installent les écoles de la Miséricorde. L'architecte Brunet-Debaisne installe ses bureaux dans les magasins de la cour au milieu du 19e siècle. L'aile sur rue a été détruite en 1882 avec la reconstruction de la halle aux Poissons permettant l'élargissement de la rue Frédéric Sauvage. Le reste a disparu dans les bombardements de 1944
|
description
|
Le rez-de-chaussée est en pierre de taille calcaire, les étages en pan de bois essentés d'ardoise
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
étages
|
1 étage carré ; 2 étages de comble
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; pierre de taille ; pan de bois ; essentage d'ardoise
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
typologie
|
passage couvert
|
état
|
détruit
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Etienne Claire
|
référence
|
IA00130148
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1991
|
date versement
|
1996/01/15
|
date mise à jour
|
1997/09/11
|
service producteur
|
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
|
|