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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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La petite industrie fonctionnant à l'énergie hydraulique
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localisation
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Lorraine ; Vosges
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aire d'étude
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Vosges
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dénomination
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scierie ; moulin ; féculerie ; usine de taille de matériaux de construction ; usine de papeterie ; usine de boissellerie ; minoterie ; centrale hydroélectrique
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collectifs
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397 repérées ; 46 étudiées
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époque de construction
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19e siècle ; 20e siècle
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historique
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Les moulins sont cités dans les archives dès le 12e siècle, les premières scieries sont attestées dans le comté de Salm en 1284 (AD54 B488) et le flottage du bois en 1302 (AD54 B9089). Moulins à céréale, à écorce, à papier, pilons à chanvre, bocard, foulons à drap, à tan, … sont courants au 16e siècle, généralement propriétés de la seigneurie ecclésiastique ou civile, ils sont admodiés par baux triennaux, usage qui perdure jusqu’à la Révolution. Au 18e siècle chaque village, voire chaque hameau, possède son moulin banal. Dès la fin du 18e siècle ces usages sont profondément boulversés : ventes des biens nationaux, réglementation des droits d’eaux, amélioration des voies de communication et développement industriel (textile, féculerie..). Avec le 20e siècle, la généralisation des nouvelles formes d’énergie relocalisent les industries vers les bourgs au plus près de la main d’oeuvre et des dessertes routières et ferroviaires. L’énergie hydraulique est complétée à la fin du 19e siècle par les machines à vapeur puis au début du 20e par les moteurs thermiques puis par l’électricité. L’exploitation des sites hydrauliques de faible puissance (inférieurs à 10 cv) ne perdure que dans les très petites industries isolées qui l’utilise en entrainement direct, elle cesse leur activité dans les années 1960 - 1970. Les sites au potentiel plus importants sont exploités, dès les années 1920, pour produire de l’électricité à l’aide de turbines.
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description
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Les moulins, situés au centre des villages, n’ont laissés que peu de traces. Ils sont généralement délaissés au début du 20e siècle face à la concurrence des minoteries et à une alimentation en eau trop aléatoire. Les scieries domaniales initialement construites au pied des forêts sont délaissées au cours du 19e siècle au profit de nouvelles constructions en bordure de village où l’eau est plus abondante. Les féculeries, ainsi que les nouvelles industries grosses consommatrices d’eau les y rejoignent. Les traces de ces industries continuent de marquer le paysage par leurs biefs, vanne de prises d’eau ou de décharge le long des rivières, mais aussi par les étangs-réservoirs avec déversoir de superficie et conduite forcées destinés à alimenter les turbines.
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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moellon ; essentage de planches ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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couvrement
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charpente en bois apparente
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type d'étude
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enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) ; patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Jean-Yves Henry
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référence
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IA88001808
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© Région Lorraine - Inventaire général
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enquête
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2011
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date versement
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2014/02/07
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crédits photo
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George, Alain (reproduction) - © Région Lorraine - Inventaire général
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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