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Comme Englefontaine, Hecq est situé à proximité de la jonction entre la voie reliant les principales villes fortifiées du secteur, Valenciennes, Le Quesnoy et Landrecies, et la chaussée Brunehaut, d’origine romaine, reliant Bavay à Cambrai. Le bâti d’Hecq s’organise actuellement autour d’un quadrilatère formé des rues de la Fontaine, de l’Eglise, de Mormal (ancienne rue Haute) et de la rue du Cerf. Il est continu entre Englefontaine et la partie nord de la rue Haute. Le long de la rue de l’Eglise et dans la partie ouest de la rue de la Fontaine, a été construit de l’habitat pavillonnaire. Le Ruisseau Saint-Georges semble prendre sa source dans un étang au centre de la commune, où s’était implantée une brasserie utilisant le houblon planté en bordure de forêt. La fontaine Saint-Saulve alimente également en eau le cœur du village. Une autre zone humide est signalée par la toponymie, le Marais, limitant les secteurs constructibles. Sur l’atlas de Trudaine, établi en 1746 sur la généralité du Hainaut-Cambrésis, une bande de forêt non défrichée suit les ruisseaux du Renard et des Eclusettes. Aussi, ce morceau de territoire, pénétrant entre Hecq et Englefontaine et aujourd’hui mis en culture, appartient à la commune de Locquignol. La commune d’Hecq avait alors la forme d’un quadrilatère mais beaucoup plus resserré au sud : il se refermait au nord de la chapelle du Mont-Carmel, au niveau de la fontaine Saint-Saulve. En revanche, en 1832, lors de l’établissement de la carte d’Etat-Major, Hecq présente un plan général proche de celui d’aujourd’hui.
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