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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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chapelle de Notre-Dame de Bure
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localisation
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Lorraine ; Moselle ; Tressange
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aire d'étude
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Portes de France - Thionville
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lieu-dit
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Bure
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adresse
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rue de la Chapelle
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dénomination
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chapelle
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époque de construction
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Moyen Age ; limite 15e siècle 16e siècle ; 4e quart 16e siècle ; 2e quart 18e siècle
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siècle détail
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2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1747 ; 1945 ; 1954
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La chapelle Notre-Dame de Bure faisait partie de la seigneurie de Bassompierre, du diocèse de Luxembourg et de l'archidiocèse de Trèves. La légende lui donne une origine carolingienne : Charlemagne se serait arrêté à cet endroit. On retrouve la même légende à Vigy, pour la chapelle de Notre-Dame de Rabas. Une autre tradition fait état d'un miracle de la Vierge qui aurait fait jaillir une source (cf. fontaine-lavoir située à proximité), eau d'autant plus précieuse que le secteur en est plutôt dépourvu. L'analyse architecturale et la présence de quelques dates sur l'édifice ou le mobilier permettent de poser quelques jalons : première construction à l'époque médiévale (partie inférieure des murs gouttereaux du choeur) ; fin du moyen âge, reconstruction et érection d'un clocher fortifié, la statue de Notre-Dame de Bure est présentée à la dévotion des fidèles ; fin 16e siècle, construction du mur bahut coupant le choeur en deux éléments, un Bildstock est élevé à proximité ; 1747, agrandissement de la chapelle, reconstruction de la nef, deux dalles funéraires sont maintenues ; en 1825, construction de la sacristie autrefois couverte en tuile canal, sans doute à l'emplacement d'un autre espace sur lequel s'ouvrait l'arc surbaissé de l'actuel choeur ; 1847, mise en place des bancs ; 1868, cloche fondue par Goussel fondeur à Metz ; à une date inconnue, installation du retable néo-gothique ; 20e siècle, destruction partielle, le clocher couvert d'un toit à l'impériale de plan polygonal est détruit ainsi que la charpente ; 1945, construction d'une terrasse destinée à accueillir les pèlerins lors des offices ; 1954, travaux de reconstruction (charpente métallique, nouveau clocher, couverture en ciment-amiante) ; date inconnue, réalisation par un forgeron de la grille de communion et mise en place des vitraux par l'atelier 54 ; 2003, pose d'un drain autour de l'église.
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description
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Orientée, la chapelle est composée d’une nef d’un seul vaisseau de plan rectangulaire et d’un choeur, rectangulaire. Tous deux sont couverts d’un toit à longs pans en tuile ciment-amiante imitant l’ardoise et laissant découvert le pignon autrefois pourvu d’une demi-croupe. La toiture est amortie, au niveau de la 2e travée par un campanile couvert d’une flèche de plan carré à égout retroussé. Une sacristie de plan rectangulaire vient s’ajouter dans l’axe du choeur. L’édifice est construit en moellon de calcaire de provenance locale et enduits, avec des chaînes d’angle harpées (cf. une photographie avant restauration). Encadrements des baies : en calcaire blanc exogène. La nef est plafonnée d’un matériau synthétique. La charpente actuelle est métallique, elle couvre d’un seul tenant nef et choeur et comprend un campanile métallique où est suspendue une cloche. Le pignon occidental porte à l’intérieur les traces de l’ancienne demi-croupe supportant le clocher. Les éléments du mobilier de la nef sont sobres : verrières géométriques de l’atelier 54 (c. 1950). Le choeur, de plan rectangulaire étroit, est antérieur à la nef. Les murs sensiblement plus épais (1,20 m, 0, 70 pour la nef) gardent le témoignage de deux périodes de construction : une partie de la base des gouttereaux nord et sud sont en pierre de module nettement supérieur à celui du reste de l’élévation. Le choeur comprend deux niveaux d’élévation : au rez-de-chaussée : espace voûté d’ogives avec nervures à pénétration dans les colonnes engagées avec bases prismatiques. Sous l’actuel badigeon bleu, apparaissent plusieurs couches d’un badigeon plus ancien, ocre jaune. A l’étage (accessible en charpente par la nef) subsistent les vestiges de ce qui a été une pièce fortifiée, sans doute un clocher fortifié. La sacristie de plan rectangulaire oblong n’est accessible que par les deux portes percées de part et d’autre du retable. Elle est éclairée par une baie. La date de 1825, encore lisible lors de l’enquête de préinventaire (1978) , correspond à la date de construction.
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plan
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plan rectangulaire symétrique
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étages
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1 vaisseau
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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ciment amiante en couverture
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décor
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vitrail ; sculpture ; peinture
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représentation
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ornement à forme géométrique ; quadrilobe
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vitrail : ornement géométrique ; sculpture : quadrilobe (clef de voûte)
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typologie
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église fortifiée ; chapelle de pélerinage
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Bouvet Mireille-Bénédicte ; Louis chanoine ; Simon
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référence
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IA57002382
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© Région Lorraine - Inventaire général ; © Communauté d'Agglomération - Portes de France - Thionville
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enquête
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2003
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date versement
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2013/12/03
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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