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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison Checalebaita
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localisation
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Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques ; Urrugne
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aire d'étude
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Urrugne (commune)
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adresse
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400 chemin de Xekalebaita
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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jardin
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époque de construction
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3e quart 17e siècle ; 4e quart 17e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 2e moitié 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Jean Fourcade, historien local, associe la maison à l'une des pierres tombales constituant le pavement de l'église, remplacé au 19e siècle par de nouvelles dalles et donc aujourd'hui disparu. Ayant eu accès à un plan du pavement ancien (introuvable à ce jour) , il relève la date de 1684 pour le décès d'un des propriétaires de la maison. Le nom de cette maison apparaît également en 1695 dans les registres de l'Etat civil (A.D. 64 série 4E 545) et en 1780 dans les Comptes des Maires-abbés (en dépôt à la mairie). L'édifice a fait l'objet de plusieurs remaniements, comme l'atteste la structure tripartite de la façade, démontrant l'édification de deux extensions latérales de part et d'autre du corps central. Probablement dans la 2e moitié du 20e siècle, un escalier en ciment a été érigé contre la façade de l'extension de droite.
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description
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Situé dans le quartier (hameau) de Socoa, dans trois parcelles de surfaces étroites et irrégulières, l'édifice est érigé sur un plan rectangulaire régulier. La maison est conçue selon le modèle traditionnel de la région du Labourd : maison bloc en hauteur, marquée par deux murs extérieurs saillants érigés de part et d'autre et à égale distance de l'axe du faîtage. Deux extensions de surfaces égales érigées de part et d'autre du corps central marquent la structure tripartite et les pans aux longueurs différentes donnent à l'ensemble un aspect dissymétrique. Les parties saillantes des murs extérieurs et de refend présentent des têtes de mur en pierre de taille comportant deux ressauts, formés de corbeaux moulurés en quart-de-rond, destinés à soutenir l'encorbellement de la façade. Un vaste porche dans-oeuvre, "lorio" selon l'appelation locale, dans le corps central, mène à l'entrée principale. L'extrémité saillante des solives soutenant la poutre sablière de chambrée est taillée en talon droit et forme une frise décorative. Certaines baies sont encadrées par des potelets en bois et trois d'entre elles présentent des croisées. L'élévation antérieure est ordonnancée et présente un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. Le mur postérieur est conçu en maçonnerie. Couvert par des tuiles creuses, le toit à longs pans coiffe en auvent avancé le mur pignon de la façade. Un escalier en ciment permet l'accès depuis le rez-de-chaussée à l'étage carré de l'extension de droite.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; pan de bois
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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plan massé
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état
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remanié
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gauthier Marina
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référence
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IA64001352
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© Région Aquitaine - Inventaire général
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enquête
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2009
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date versement
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2011/06/09
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date mise à jour
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2012/03/16
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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