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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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redoutes
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localisation
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Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques ; Urrugne
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aire d'étude
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Urrugne (commune)
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dénomination
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redoute
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collectifs
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4 repérées ; 1 étudiée
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
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historique
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De nombreuses redoutes ont été construites au Pays basque le long de la frontière aux cours des guerres franco-espagnoles de 1793-1795 et 1808-1814. Quatre d'entre elles témoignent de l'histoire frontalière de la commune d'Urrugne. En effet, les batailles de 1793, particulièrement sanglantes, se déroulent en grande partie dans la commune. De violents combats, pendant un an, jusqu'en 1794, détruisent habitations et exploitations. Le château d'Urtubie accueille alors les généraux Servan, Delebecque, Muller, Laroche et La Tour d'Auvergne. L'armée française s'installe à Béhobie, à la Croix des Bouquets, sur la colline de Socorri, près du domaine de Jolimon (en grande partie détruit depuis) , de la maison Belchenia, pour sa proximité avec Ciboure, et sur les redoutes situées sur les crêtes, sur le col d'Insola, d'Ibardin, le mont Mandalé, le Xoldokogagna, et aussi en plaine, près du bourg, de la Corniche et de Biriatou. Elles sont restaurées et réutilisées lors de la guerre du 1er quart du 19e siècle. En effet, l'invasion napoléonienne de l'Espagne provoque de nouveau dommages à la commune, par des allers-retours incessants des troupes impériales, tantôt pour attaquer, tantôt pour rapatrier les blessés et enfin au moment de la retraite, mais aussi par l'avancée des armées de Wellington en 1813, qui dévastent Urrugne et font fuir les habitants. Les registres de délibérations du Conseil Municipal enregistrent de vaines réclamations à l'Etat jusqu'en 1843, afin d'obtenir des aides pour la reconstruction des fermes brûlées et pour leurs propriétaires ruinés. Le château, situé à mi-chemin entre les lieux des batailles de la Bidassoa et de la Nivelle reçoit de nouveau les acteurs du conflit : le Général Soult puis Wellington, en 1813 et 1814. A l'heure actuelle, la plupart des redoutes ont disparu lors des campagnes de construction de la 2e moitié du 20e siècle ou sont à l'état de vestiges.Toutefois, celle de Louis XIV, située sur les limites communales entre Urrugne et Biriatou, celle de la Bayonnette, sur le Mandalé, celle de Bortuste et celle des Emigrés, proche du col d'Ibardin, sont encore répérables. Elles sont cependant presque constamment recouvertes de végétation. Des croquis réalisés par F. Gaudeul pour l'ouvrage collectif, Urrugne, Editions Ekaina, Bayonne, 1989, permettent d'en restituer les structures.
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description
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Quatre redoutes ont été érigées sur différents monts d'Urrugne depuis le quartier (hameau) de Béhobie jusqu'aux reliefs proches de La Rhune : la redoute dite de Louis XIV (baptisée ainsi par sa situation dominant l'Ile des Faisans) , la redoute de Bortuste, la redoute de la Bayonnette et celle des Emigrés. Elles sont bâties sur des plans aux géométries irrégulières, les parapets qui les constituent sont élevés en pierres calcaires et elles sont entourées de fossés de terre.
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gros-oeuvre
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calcaire ; terre
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typologie
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Les redoutes de la commune sont bâties sur des plans aux géométries irrégulières : pentagone irrégulier, "en étoile", "en flèche" (rectangulaire aboutissant à trois angles) , etc.
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état
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bon état ; état moyen
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propriété
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propriété privée ; propriété privée ; propriété de la commune ; propriété de la commune
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protection MH
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1992/10/07 : inscrit MH ; 1992/10/07 : inscrit MH ; 1992/12/31 : inscrit MH ; 1997/11/18 : inscrit MH
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gauthier Marina
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référence
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IA64001410
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© Région Aquitaine - Inventaire général
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enquête
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2009
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date versement
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2011/06/09
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date mise à jour
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2012/03/16
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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autre dossier
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dossier de protection
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