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Réponse n° 324

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ville
localisation Ile de France ; Val-de-Marne ; Cachan
aire d'étude Cachan
dénomination ville
époque de construction 2e moitié 19e siècle ; 20e siècle
historique Cachan est cité pour la première fois dans un diplôme de 829 : la terre appartenait déjà à l'abbaye Saint-Germain des Prés, qui devait rester jusqu'à la Révolution le principal seigneur. Le château, constitué de plusieurs bâtiments donnant sur les actuelles rues du Docteur-Hénouil et Camille-Desmoulins, fit l'objet d'importants projets de reconstruction dans la 2e moitié du 18e siècle : l'un des pavillons alors réalisé ne fut détruit que dans les années 1950. Le parc d'environ 25 hectares s'étendait de part et d'autre de la Bièvre, alors divisée en canaux, et borné à l'est et au nord par l'actuelle rue Etienne-Dolet, au sud par la rue du Moulin de Cachan. Jusqu'au début du 19e siècle, le hameau de Cachan, dépendant de la paroisse, puis de la commune d'Arcueil, ne compta qu'une cinquantaine de maisons : vignerons cultivant les 25 hectares de vignes de la boucle de la Bièvre à l'est du terroir, maisons de plaisance dans la vallée, dont la principale, datant en partie de la 2e moitié du 16e siècle, était appelée fief des Arcs parce qu'elle s'était adossée aux arcades en ruines d'un aqueduc gallo-romain. Dans les premières années du 17e siècle, l'aqueduc dit Médicis traversa la vallée de la Bièvre au même endroit, et devait être pris deux siècles plus tard comme limite des communes d'Arcueil et de Cachan. Tandis que la vigne se trouvait en rapide déclin, l'expansion de Cachan se fit au 19e siècle grâce aux carrières de pierre à bâtir et plus encore au moyen des blanchisseries et tanneries qui s'installèrent sur les terrains de l'ancien parc, loti après 1820. Un autre trait marquant du paysage de Cachan est l'établissement de trois hospices entre 1880 et 1910 : la maison de retraite Saint-Joseph, la plus ancienne, dominant la vallée ; l'hospice Raspail établi dans l'ancienne propriété de Louis François Raspail, léguée par son fils en 1899 au département ; enfin la maison Cousin de Méricourt, dans le parc de l'ancien domaine des Arcs, lui aussi légué au département vers 1910. La croissance de Cachan devint très rapide après 1900 : au quartier central des blanchisseries artisanales dont les rues sont bordées d'immeubles ouvriers s'opposent, entre la ligne du chemin de fer de Sceaux et la route d'Orléans, des lotissements pavillonnaires, tandis que les anciens coteaux viticoles faisaient l'objet d'une urbanisation plus anarchique. Après l'érection en 1923 de Cachan en commune indépendante, l'urbanisation fut mieux contrôlée : au sud-ouest de la commune était réalisée de 1922 à 1939 une cité-jardin, jouxtée par le lotissement Chateaubriand, nettement plus bourgeois. Dans la décennie 1930 les architectes Mathon, Chollet et Chaussat construisirent un imposant hôtel de ville et trois écoles ou groupes scolaires. Après 1945, tandis que les blanchisseries déclinaient, remplacées par des ateliers de mécanique et des imprimeries, s'affirmait la vocation universitaire de la commune, amorcée dès 1903 avec l'installation d'une partie de l'Ecole spéciale des Travaux Publics : les seuls terrains agricoles subsistant, au sud de la commune, sont en effet occupés depuis 1956 par le Centre national d'Enseignement technique, jouxté par l'ensemble d'immeubles H.L.M. de la Plaine, édifié de 1960 à 1964. Enfin depuis 1980 est entamée une profonde rénovation du centre ville, les immeubles insalubres des rues Camille-Desmoulins, Docteur-Hénouille et Cousté étant rasés au profit de résidences modernes et de rues piétonnes.
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit ; brique ; meulière
couverture (matériau) tuile mécanique
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) de Massary Xavier
référence IA94000334
  © Inventaire général
enquête 1997
date versement 1999/02/01
date mise à jour 2007/07/27
crédits photo Décamps, Christian - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
 
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Requête ((Val-de-Marne) :LOCA )
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