Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 303

  Monuments historiques
édifice / site Eglise Saint-Félix
localisation Languedoc-Roussillon ; Aude ; Lézignan-Corbières
dénomination église
époque de construction 11e siècle ; 12e siècle ; 13e siècle ; 14e siècle ; 19e siècle
année 1453
historique Un diplôme de Charlemagne en date du 5 avril 806 attribue l'église à l'abbé de Lagrasse. C'est sur ce titre que s'appuyèrent, par la suite, les abbés de Lagrasse pour revendiquer, sans succès, la totalité de la seigneurie. Dès le 9e siècle, en effet, le territoire de Lézignan, se trouvait morcelé en trois parties : l'une revenant à Lagrasse, l'autre à des émigrés espagnols, la troisième au fisc royal. Dans une bulle du pape Gélasse II énumérant, en 1119, les possessions de l'abbaye de Lagrasse, Lézignan y figurait pour ses églises Saint-Félix et Saint-Nazaire, et avait la dénomination de "castrum". L'église Saint-Félix est mentionnée dans la charte de 899. Le prêtre desservant, présenté par l'abbé de Lagrasse, était institué par l'archevêque de Narbonne. Au 13e siècle, cette église est alors le siège d'une prévôté. Elle figure comme paroissiale dans les registres du Vatican de 1351. En 1453, le prieuré de Saint-Félix est uni à la mense conventuelle. Dès lors, l'église est desservie par trois prêtres séculiers, désignés par le chapitre. L'édifice présente une vaste nef unique, divisée en quatre travées, encadrée de chapelles latérales (sept chapelles, la huitième étant remplacée par le porche) et terminée par un chevet à sept pans. Ce sanctuaire est encadré, au nord par une tourelle carrée, au sud par une sacristie ancienne, prolongée à l'est au 19e siècle par une nouvelle sacristie appuyée aux contreforts du chevet. Le clocher encadre, avec le porche, la travée du fond. Il ne reste de l'édifice roman que le mur du fond et quatre massifs qui encadraient la nef au droit des second et troisième doubleaux. Ces éléments sont reconnaissables au petit appareil allongé et à la nature du matériau (calcaire gris). Comme plus tard la nef gothique, ce vaisseau devait être couvert d'une charpente appuyée sur des arcs diaphragmes sans doute en plein cintre. Lors de la réfection de la couverture, des voliges taillées à la hache ont été retrouvés, datant probablement du 11e ou du 12e siècle et réemployés lors de la reconstruction gothique. Il est probable que le maître d'oeuvre roman avait prévu deux tours carrées symétriques, encadrant l'avant-dernière travée, tours peut-être détruites par la suite ou inachevées. Au-dessus de l'ancien mur pignon occidental s'élève un mur percé de quatre baies qui limite le fond de la nef actuelle. Il semble que cette partie soit un ancien clocher-mur conservé par économie lorsqu'il fut nécessaire de fermer le fond de la nef gothique. Ce clocher-mur aurait été édifié après l'abandon du projet de tours latérales, soit vers le milieu du 13e siècle. Une autre hypothèse serait celle d'une reprise plus récente de la partie médiane du mur du fond, soit à la suite d'une réparation, soit par l'éclairement d'une tribune projetée. La construction des parties gothiques (13e-14e siècle) a visiblement commencé par le chevet. Les quatre premières chapelles latérales doivent être considérées comme plus tardives (15e siècle ?). Le parachèvement de l'édifice au 15e siècle intéresse uniquement la travée de fond, avec le porche et le clocher qui l'encadrent, et les deux chapelles adjacentes. Le clocher est une puissante tour carrée. Une arcade largement ouverte sur la nef donne accès à une chapelle. Ses étages supérieurs sont voûtés, le premier en arc de cloître, le deuxième en coupole. A l'ouest de cette grosse tour, et dans son axe, est accolée la tourelle d'escalier polygonale, plus haute d'un étage. La tourelle accolée au porche a été appuyée sans liaison contre l'ancien mur occidental roman. En 1877, installation de la tribune. En 1856, établissement de voûtes en briques sur la nef, boiseries du choeur, surélévation du dallage.
décor sculpture ; menuiserie
propriété propriété de la commune
protection MH 1951/02/07 : inscrit MH
  Eglise : inscription par arrêté du 7 février 1951
visite utilisation cultuelle
type d'étude Recensement immeubles MH
documentation MAP
référence PA00102743
  © Monuments historiques, 1992
date versement 1993/10/21
date mise à jour 2015/10/13
crédits photo Signoles, André - © Monuments Historiques
 
Contact service producteur
voir aussi Arrêté de protection numérisé
autre dossier dossier d'inventaire
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-548]

301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 340 341 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 366 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 379 380 381 382 383 384 385 386 387 388 389 390 391 392 393 394 395 396 397 398 399 400

Requête ((Aude) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0