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Réponse n° 368

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine métallurgique dite Forges de Brécilien, puis Forges de Paimpont, puis usine de construction mécanique, puis scierie
localisation Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Paimpont
aire d'étude Ille-et-Vilaine
lieu-dit Forges (les)
hydrographie Aff (ruisseau de l')
dénomination usine métallurgique ; usine de construction mécanique ; scierie
parties étudiées chapelle ; fenderie ; maison ; usine de fabrication des métaux
parties non étudiées atelier de fabrication ; bassin de retenue ; digue ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; haut fourneau ; laminoir
partie(s) étudiée(s) ;;;;;;
époque de construction 16e siècle ; 3e quart 17e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle
année 1653 ; 1779 ; 1831 ; 1832 ; 1842
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Les forges de Paimpont sont créées en 1653 par Jacques de Farcy et François d'Andigné après avoir acquis une partie du fief de Brécilien. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les forges ne connaissent pas de modification majeure dans leur structure. Vers 1800, elles fabriquent en moyenne, avec la méthode wallonne, 500 t de fonte et 360 t de fer. Autour de 1820, afin de lutter contre la concurrence étrangère, les forges de Paimpont entament une phase d'agrandissement et de modernisation basée sur l'emploi de la houille et sur la technique de fabrication anglaise. Ce tournant technologique se matérialise, en 1831, par la construction d'un laminoir à quatre fourneaux à réverbère, trois paires de cylindres et un atelier de moulerie avec deux fours à réverbère. Alors que l'établissement connaît son apogée durant les années 1850-1860, où la production triple, le déclin se fait rapidement sentir. Les hauts fourneaux sont éteints en 1866. L'activité reprend de 1872 à 1884. En 1873, M. Lévêque, armateur nantais, achète l'usine dont les descendants sont les actuels propriétaires. Seul subsistera jusqu'en 1954 un atelier de construction mécanique. L'activité industrielle des forges de Paimpont se répartit sur quatre sites. Le principal, situé à proximité de l'étang des forges, témoigne encore, par l'importance et la diversité de son architecture, du rôle prépondérant qu'il a tenu. Il comprend divers bâtiments industriels notamment les hauts fourneaux datant de 1832 et 1842 dont l'un subsiste en ruine, les logis du maître des forges et du personnel, ainsi que les écuries. La fenderie, seconde unité située à 800 m en amont, est mentionnée dès 1692. Après avoir abrité un moulin à céréales, elle est réhabilitée en scierie, puis aujourd'hui en gîte rural. En plus de la fenderie, le site comprend un four de chaufferie, une halle et le logement du fendeur. Un troisième établissement composé d'une forge et d'un martinet, au lieu-dit les Forges Basses, est édifié en 1779 afin d'assurer les commandes liées à la guerre d'Indépendance des Etats-Unis. Au milieu du XIXe siècle, un atelier de machines agricoles y est construit. La dernière unité, située à la Secouette, à 1100 m en aval du site principal, se compose d'une forge, aujourd'hui utilisée comme remise d'une résidence secondaire.
Dès 1836, une machine à vapeur, qui développe 90 ch, vient compléter le système hydraulique ; l'usine en possédera deux de 1856 à 1861 pour l'exhaure des minières et le fonctionnement d'un marteau-pilon.
En 1815, les forges emploient quatre cent trente personnes dont soixante sédentaires.
description Site très étendu alimenté par sept étangs. Dans un état de conservation médiocre, les quelques bâtiments subsistant à l'état de vestiges sont laissés à l'abandon et sont fortement menacés. Le haut fourneau toujours en place repose sur une base très instable. Le laminoir est dans un état de ruine très avancé. L'ensemble du village, comprenant logements d'ouvriers, écurie, logis du garde général près de l'ancienne chapelle, château et nouvelle chapelle, a été très remanié : de nouveaux bâtiments ont été édifiés, d'anciens ont été détruits. La majeure partie des logements d'ouvriers, à un étage de comble, construits en schiste, sont couverts d'un toit à longs pans en ardoise. L'ancienne chapelle (du XVIe siècle) , à un étage de comble, présente un toit en pavillon en ardoise surmonté d'un lanternon avec toit à l'impériale. La nouvelle chapelle, datée de 1877, offre un plan allongé avec abside ; elle est couverte d'un toit à longs pans à pignon découvert sur la façade antérieure et à croupe ronde du côté de l'abside. Le logis patronal possède cinq travées de deux niveaux et un appareillage mixte à assises régulières en schiste et en calcaire. Le site de l'ancienne fenderie, réhabilité en gîte, a conservé trois corps de bâtiment en schiste et un quatrième corps en retour : il s'agit du bâtiment des machines construit en assises alternant grès et schiste et ayant conservé une partie de la cheminée d'usine en brique.
étages 1 étage carré ; étage de comble
gros-oeuvre schiste ; grès ; moellon ; calcaire ; brique
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; toit à l'impériale
couverture (matériau) ardoise
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
protection MH 2001/07/24 : inscrit MH
  Les parties suivantes situées à Plélan-le-Grand et Paimpont, sections YL, AT, AV, parcelles 127, 128, 129, 22, 23, 24, 26, 27, 113, 114, 115, 116, 193, 194 : la moulerie, les 2 hauts fourneaux, le laminoir et la digue en totalité, les façades et toitures de l'ancienne cantine, de la maison dite de l'évêché, des bureaux, du logis du maître des forges, des logements ouvriers, des garages et remises, du chenil, de la maison du garde général, des écuries, de l'ancienne chapelle Saint-Eloi et de la nouvelle chapelle.
type d'étude patrimoine industriel ; inventaire préliminaire
rédacteur(s) Gasnier Marina ; Le Louarn Geneviève
référence IA35000475
  © Inventaire général
enquête 1998
date versement 2001/05/11
dossier en ligne
Contact service producteur
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Paimpont) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0