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Réponse n° 307

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ferme dite de Saint-Martin-du-Larzac
localisation Midi-Pyrénées ; Aveyron ; Millau
aire d'étude Millau
lieu-dit Saint-Martin-du-Larzac
dénomination ferme
époque de construction 18e siècle ; 19e siècle
historique Si Saint-Martin-du-Larzac est mentionné depuis la fin du 15e siècle, et notamment son église, la ferme est probablement postérieure. Toutefois, si ce n'est le linteau en remploi daté de 1655, dont rien ne certifie qu'il provient de la ferme, aucun élément ne semble antérieur aux 18e et 19e siècles.
description La ferme, typiquement caussenarde, se situe à l'entrée du petit village, qui se développe sur le causse du Larzac à plus de 700 m d'altitude. Elle se compose de bâtiments à usage domestique et agricole, répartis en U autour d'une cour intérieure. Un haut portail remanié qui a probablement perdu sa couverture la clôt. Il présente sur son pieddroit ouest une pierre d'encadrement de baie en remploi qui porte la date de 1655 et le monogramme PB. Une longue bergerie délimite la cour à l'ouest. Elle a été en partie remaniée, au nord, mais conserve au sud son voûtement en berceau en plein cintre. Deux baies y donnent accès : une porte à linteau droit surmontée d'un jour, logée sous un avant-toit et un portail segmentaire qui a perdu son encadrement. Ce dernier, qui confronte le portail d'entrée, ouvre sur le fenil et le four dont l'arrière fait saillie sur le chemin. L'ensemble peu haut et obscur, (seuls quelques rares jours apportent de la lumière), est élevé en calcaire : moellons pour les murs, lauses pour la toiture. Bien qu'ils ont disparu, des chenaux conduisaient probablement l'eau des toits dans la citerne dont le puits est aménagé à proximité immédiate, dans la cour. Quadrangulaire, il est constitué de murs de moellons surmontés d'un édicule en partie reconstruit. Un haut mur de même matériau couronné d'un chaperon ferme cette cour au nord. Il prend appui à la perpendiculaire de la bergerie, à la moitié de sa longueur actuelle, et l'isole du jardin qui se développe à l'arrière. A l'opposé de la bergerie, à l'est, se développe le bâtiment destiné à l'habitation à l'étage. Quadrangulaire, il se compose de deux voûtes en berceau superposées, une première couvrant le rez-de-chaussée, la seconde l'étage de comble, les étages étant séparés par un plancher. Un portail en plein cintre chanfreiné conduit au rez-de-chaussée. Un petit édicule permettait de puiser l'eau de la citerne ménagée en sous-sol. Elle était probablement alimentée par l'eau de ruissellement des toits, comme le suggèrent quelques corbeaux conservés sur la face arrière du bâtiment, à l'est. Le portail est ménagé sous le perron couvert qui, avec l'escalier, conduit à l'étage résidentiel. On y accède par une porte en plein cintre chanfreinée à angles abattus. Pièce principale de la maison, aujourd'hui subdivisé, ce niveau est équipé d'une cheminée qui occupe la quasi-totalité du pignon nord. Un grand arc de grès au profil segmentaire, chanfreiné, abrite y compris la cheminée et sa potence, un petit four logé dans son embrasure est. D'après les propriétaires, elle abritait également un ancien potager surmonté d'une baie, aujourd'hui disparus. Deux placards cantonnent l'ensemble. Le sol est encore revêtu des grandes dalles de calcaire soigneusement agencées. L'étage de comble, voûté en berceau brisé, est simplement éclairé par de petites lucarnes ménagées sur la cour et le pignon sud, à l'abri des intempéries. Une autre bergerie occupe le prolongement sud. Voûtée en berceau, elle est couverte d'une toiture de lauses de calcaire. Elle est équipée de portes à linteau droit ménagées de part et d'autres, sur ses faces est et ouest (condamnée), tandis qu'on y accède du côté du pignon sud, par un portail remanié, précédé d'un auvent. En retour d'équerre se situent trois bâtiments à usage domestique remaniés. Formant un L avec la bergerie (permettant de récupérer l'eau de ruissellement du toit), le premier bâtiment est voûté en plein cintre et accessible par une porte unique couverte d'un linteau droit ménagé sous un arc de décharge. Le deuxième bâtiment, bas et étroit, à un pan et voûté en demi-berceau, abritait probablement un poulailler. Lui a ensuite été accolé un nouveau bâtiment à un seul pan couvert d'une toiture de tuiles creuses, que cantonne le piédroit est du portail d'entrée. A l'arrière, le jardin est borné par une ancienne grange, voûtée en berceau plein cintre, équipée d'une cheminée, et couverte d'une toiture de lause. De nouveaux bâtiments la canton nent à l'est, en retour d'équerre. De grandes dimensions, à usage agricole, ils ont été élevés dans la deuxième moitié du 20e siècle.
étages rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
escaliers escalier de distribution extérieur : escalier en équerre, en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit partiel
couverture (type) toit à longs pans ; toit à un pan
couverture (matériau) calcaire en couverture ; tuile creuse mécanique
couvrement coupole ; voûte en berceau plein-cintre ; voûte en berceau brisé ; voûte en demi-berceau
propriété propriété de l'Etat
site protégé parc naturel régional
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Galés Françoise
référence IA12101310
  © Ville de Millau ; © Inventaire général Région Occitanie
enquête 2002
date versement 2017/04/13
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine
22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
 
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Requête ((Aveyron) :LOCA )
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