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Réponse n° 395

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site église paroissiale Saint-Pierre-de-Juliac
localisation Aquitaine ; Landes ; Lagrange
aire d'étude Gabarret
dénomination église paroissiale
objets mobiliers
époque de construction limite 11e siècle 12e siècle ; 2e quart 12e siècle ; 15e siècle ; 4e quart 17e siècle ; 1er quart 19e siècle
année 1687
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Gabarret Pierre-Roger Ier de, vicomte (?, commanditaire) ; Bézolles Paule de, vicomtesse de Juliac (commanditaire)
historique L'église Saint-Pierre a été étudiée par l'abbé Besselère (1893) , M. Romieu (1894) , F. Thouvignon (1960 et 1975) , M. Marchal (2000) , et dernièrement par l'association des Grangers de saint-Pierre-de-Juliac (2008). L'édifice aurait été fondé à la charnière des 11e et 12e siècles, peut-être en 1192 ou en 1104 (Romieu) , par un vicomte de Gabarret (Pierre-Roger Ier, mort en 1097, ou son fils Pierre II) sur le territoire de l'un de ses fiefs, la seigneurie de Juliac. A cette première campagne appartient certainement le chevet plat actuel, dont les modillons sculptés sont caractéristiques du début du 12e siècle. Quelques décennies plus tard, peu avant 1130, sont édifiés l'arc triomphal et l'unique nef, dont ne subsiste plus que le mur occidental, la partie ouest du mur méridional et l'extrémité est du même mur (avec une niche-lavabo au décor sculpté de coquilles) , le reste ayant été reconstruit à une époque indéterminée. Lors de la même campagne du 2e quart du 12e siècle, le mur oriental du chevet est augmenté d'un avant-corps percé d'une baie axiale ornée de billettes et de boules. En septembre 1227, Guillaume II de Moncade, vicomte de Béarn et de Gabardan, donne la dîme de Saint-Pierre de Juliac au moines prémontrés de Saint-Jean de La Castelle (près d'Aire-sur-l'Adour). Ceux-ci s'installent, sans doute peu de temps après la donation, dans le prieuré qui prend alors l'appellation de "grange" (nom qui désignera à partir du 16e siècle le village lui-même) , et édifient ou aménagent des bâtiments conventuels adossés au flanc sud de l'église. Les troubles de la guerre de Cent Ans entraînent, probablement au tournant des 14e et 15e siècles, la fortification de l'édifice et la construction d'une puissante tour-clocher. Dévasté et brûlé en septembre 1569 par les capitaines huguenots Thoiras et Baudignan, l'ensemble conventuel se relève difficilement à partir de 1572, date du rétablissement de la cure. Les travaux incluent la reconstruction de la maison du prieur. Entre 1687 et 1692, sous le priorat de Jean-Augustin de Boubée, une nouvelle campagne de restauration, financée par Paule de Bézolles, vicomtesse de Juliac (vers 1620-1699) , permet l'édification d'un avant-porche devant l'église et la réfection presque complète des bâtiments claustraux. L'église ne subira plus, par la suite, que des travaux mineurs, comme la construction, au début du 19e siècle, d'une sacristie au nord du choeur et celle d'un bâtiment à étage, adossé au flanc nord du massif occidental et devenu mairie-école en 1837. Vendu comme bien national en 1792, le prieuré, après avoir passé aux mains des familles Tursan d'Espaignet, Verdier de Plaisance et Bergerot, fut démoli en 1922 contre l'avis du conseil municipal. Depuis 1959, l'église a bénéficié de plusieurs campagnes de consolidation et de restauration.
description L'édifice présente un plan irrégulier, dû aux difficultés de raccordement de ses différentes phases de construction. Le massif occidental est constitué d'une large tour-porche gothique, en bel appareil régulier, coiffée d'un toit en pavillon, cantonnée de contreforts et accostée au sud d'une tourelle d'escalier circulaire (mutilée dans sa partie inférieure en 1922) ; un avant-porche percé d'une porte classique à pilastres est accolé à la face ouest de la tour. A l'intérieur du porche, un portail roman en plein cintre ouvre sur l'unique nef, de plan légèrement trapézoïdal, largement percée au nord mais très peu au sud, côté où s'adossaient jusqu'en 1922 les bâtiments du prieuré. A l'est, un arc-triomphal à chapiteaux sculptés, désaxé par rapport à la nef, introduit dans un choeur carré à chevet plat, orné à l'intérieur d'arcatures en plein cintre. La baie axiale, profondément ébrasée, est percée dans un avant-corps ou contrefort accolé au mur oriental. Deux corps de bâtiment modernes, couverts en appentis, sont adossés au flanc nord de l'église, une sacristie carrée à l'est et une salle oblongue (autrefois mairie-école) à l'ouest. Les parties romanes et gothiques de l'édifice présentent, à l'extérieur comme à l'intérieur, de nombreuses marques de tâcherons (lettres B, M, N, S et Z, III, IIIII, etc.).
plan plan allongé
étages 1 vaisseau
gros-oeuvre calcaire ; moyen appareil ; moellon
couverture (type) toit à longs pans ; pignon découvert ; toit en pavillon ; appentis
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte en berceau plein-cintre ; charpente en bois apparente
décor sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
représentation Chrisme ; croix ; coquille
  Décor dans la niche-lavabo du mur sud de la nef : chrisme gravé flanqué de deux croix pattées dans le tympan en demi-lune, cônes ou coquilles en relief sur le plan incliné sous le tympan.
propriété propriété de la commune
protection MH 1996/12/23 : inscrit MH
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Maisonnave Jean-Philippe
référence IA40001495
  © Région Aquitaine - Inventaire général
enquête 2010
date versement 2011/05/06
Contact service producteur
service producteur Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire
54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((40) :LOCA )
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