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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Réseau urbain des eaux de la Ville du Havre
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime
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aire d'étude
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Havre centre (Le)
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dénomination
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réseau d'adduction des eaux
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parties non étudiées
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fontaine
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époque de construction
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2e quart 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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année
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1742 ; 1743 ; 1793
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auteur(s)
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Picot Guillaume (maçon) ; Lemaistre Pierre (maçon) ; Le Cloustier (ingénieur)
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historique
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En 1518, Guyon Le Roy passe marché pour une fontaine alimentée par une source à Vitanval sur la paroisse de Chef-de-Caux, entourer la source d'une citerne en pierre de taille, creuser les tranchées et y placer des tuyaux de terre, et faire la fontaine en pierre de Vernon, terminée la même année. En 1521, des réparations sont effectuées aux tuyaux endommagés à cause de l'instabilité des terrains. En 1541, le maçon Guillaume Picot dresse l'état de la fontaine de l'Epine. En 1542, Jérôme Bellarmato architecte du quartier Saint-François passe marché à Pierre Lemaistre pour une citerne à la fontaine de Trigauville en pierre de la carrière d'Ingouville en la forme de la fontaine de l'Epine. En 1557 a lieu le toisage du travail fait à la fontaine du boulevard Royal. En 1619, l'entretien des 5 fontaines de la ville, du canal et de la fontaine des capucins est adjugé à Mathenas, maçon, en 1659 à Jean Anias fontainier-plombier. La citerne de l'hôtel de ville est réparée en 1689 et sont citées les fontaines de Jouvence, du Haha et du Saint-Esprit. En 1716, les fontaines publiques étaient à la place d'armes, à la Grande Corderie, aux Viviers, au marché, à l'église Notre-Dame, à l'arsenal, au grand carrefour du quartier Saint-François, à la citadelle et les fontaines privées aux ursulines et aux capucins, et un château d'eau dans le bastion Saint-André. En 1742, l'ingénieur Le Cloustier construit une nouvelle fontaine à Trigauville. En 1743, la fontaine de la rue du Grand Croissant est construite et Coussault, chauffournier, fait un devis des ouvrages pour les eaux de Trigauville. Un plan du même Le Cloustier en 1745 donne le réseau urbain des eaux avec indication de l'état antérieur et de fontaines détruites. Il applique pour son projet les théories de Mariette. Outre le vivier, un certain nombre de fontaines alimentaient des lavoirs et abreuvoirs, celle des Pénitents ou celle du quai de Lamblardie dans le quartier Saint-François. Deux châteaux d'eau alimentaient la ville, celui de Sainte-Adresse et celui de Trigauville. En 1780, un aqueduc est établi entre les quartiers Notre-Dame et Saint-François et la citadelle. En 1791, un projet de puits artésien près du quartier militaire est établi. En 1793, un projet de fontaine à 4 tuyaux pour la nouvelle ville est établi. En 1854 et en 1881, l'aménagement des sources de Saint-Laurent-de-Brévedent et de Radicatel ont augmenté les ressources en eaux de la ville, le rassemblement se faisant dans le réservoir Conti situé rue Conti
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; brique ; terre
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Etienne Claire
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référence
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IA00130233
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© Inventaire général
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enquête
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1991
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date versement
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1996/01/15
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date mise à jour
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2004/12/03
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crédits photo
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Miossec, Yvon - © Inventaire général, ADAGP
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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