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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Tuilerie Sontag
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localisation
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Alsace ; Bas-Rhin ; Still
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aire d'étude
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Molsheim
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adresse
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9 rue des Tuileries
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dénomination
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tuilerie
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parties non étudiées
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séchoir ; four
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époque de construction
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19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Ancienne tuilerie et briqueterie Sontag, du 19e siècle, avec four à feu tournant du début du 20e siècle (?). Elle a cessé son activité vers 1960. Le logis a été reconstruit au 19e siècle, avec une pierre en remploi de 1731.
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description
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Ancienne tuilerie et briqueterie située à l'extrémité nord-ouest du village, à l'est d'importantes glaisières. Le logis, à mur gouttereau sur la rue, a un toit à demi-croupes et un étage carré. Dans l'élévation sur rue se situe, en remploi, une clé de linteau avec millésime 17/31 et une vague de brasseur. Communiquant avec le logis, une dépendance en rez-de-chaussée donne accès au bâtiment en retour, abritant le four à feu tournant. Il est de plan rectangulaire allongé, parallèle à la rue. Il se compose d'une galerie annulaire voûtée en berceau surbaissé, en brique réfractaire et en grès, auquel donnent accès 12 baies en plein cintre (le mur extérieur est en petit appareil de grès, irrégulier). Contre les longs côtés du four a été ajouté une sorte de portique formé par des piliers en brique, portant un étage de séchoir fermé vers l'extérieur par des planches verticales mobiles ; vers l'intérieur il est complètement ouvert sur le comble du four et couvert par le même toit dont les pentes ont été prolongées. Les briques à cuire était empilées par compartiment dans la galerie voûtée, entre les baies d'accès ; le four était alimenté depuis le haut (orifices circulaires dans des dalles en grès, ménagées dans la voûte à intervalles réguliers) par du charbon incandescent ; le tirage se faisait depuis le bas par des orifices en plein cintre, reliés à la cheminée (disparue) qui évacuait la fumée. Le feu en continu faisait le tour de la galerie en plusieurs jours. Les compartiments de briques ou tuiles cuits et refroidis pouvaient ensuite être vidés les uns après les autres. Dans le comble subsistent une série de petits "poêles" ronds en fonte, sur roulettes, de la taille des orifices dans la voûte, pour verser le charbon incandescent, ainsi que des éléments de machines et des claies en bois de séchoir. Entre le bâtiment du four et la glaisière se trouvent les séchoirs. Certains, étroits et longs, sont formés par des piliers en brique portant un toit qui protège des rayonnages en bois destinés à porter les briques crues à sécher. Un grand séchoir de plan carré, en ruine, comporte une série de couloirs parallèles, avec cloisons en brique dont les ressauts servent de tasseau pour les tablettes destinées à porter les briques. À proximité subsistent un ancien transformateur et un wagonnet pour le transport de la terre (exposé sur une placette, avant la tuilerie).
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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maçonnerie ; enduit ; brique ; bois
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état
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menacé
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Parent Brigitte ; Fritsch Emmanuel
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référence
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IA67011381
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2012/06/02
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
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