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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison Ibildots
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localisation
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Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques ; Urrugne
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aire d'étude
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Urrugne (commune)
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adresse
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80 chemin d'Ibildots
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dénomination
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ferme ; maison
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époque de construction
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4e quart 16e siècle ; 2e quart 17e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Les recherches du Professeur Jean-Baptiste Orpustan ont permis d'avancer la date de 1598 pour l'existence de la maison. D'autre part, Jean Fourcade, historien local, associe la maison à l'une des pierres tombales constituant le pavement de l'église, remplacé au 19e siècle par de nouvelles dalles et donc aujourd'hui disparu. Ayant eu accès à un plan du pavement ancien (introuvable à ce jour) , il relève la date de 1645 pour le décès d'un des propriétaires de la maison. Le nom de cette maison apparait encore en 1672 dans les registres de l'Etat civil (A.D. 64 série 4E 545) , en 1765 dans les Comptes des Maires-abbés (en dépôt à la mairie) et sur la carte de Cassini vers 1772. L'édifice a fait l'objet d'au moins un remaniement, comme l'atteste la structure bipartite de la façade, divisée par un mur de refend et démontrant ainsi l'édification d'une extension latérale. Deux escaliers en pierre ont été érigés sur les murs nord et sud, sans doute avant le 19e siècle. Probablement au cours du 20e siècle, deux larges ouvertures ont été effectuées au rez-de-chaussée afin de permettre l'accès à des engins agricoles.
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description
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Située dans le quartier (hameau) de Mendichoko, dans deux parcelles de surfaces étroite et moyenne et irrégulières, la maison est érigée selon le modèle traditionnel de la région du Labourd : maison sur plan rectangulaire régulier, dont la façade est marquée par deux murs extérieurs saillants érigés de part et d'autre et à égale distance de l'axe du faîtage. Le mur sud est pourvu d'une tête de mur en pierre de taille comportant cinq ressauts, ce qui est exceptionnel, formés de corbeaux moulurés en quart-de-rond, destiné à soutenir l'encorbellement originel de la façade. Le mur de refend situé sous l'axe du faîtage comprend, quant à lui, une tête de mur à un seul ressaut. Son élévation est ordonnancée et présente un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. Les étages d'habitation et de comble sont conçus en pans de bois. Le mur postérieur est érigé en maçonnerie. Couvert par des tuiles creuses, le toit coiffe en auvent avancé le mur pignon de la façade. Les baies des étages sont encadrées par des potelets en bois et deux beaux escaliers en pierre permettent l'accès aux étages d'habitation sur les murs sud et nord.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier de distribution extérieur : escalier en équerre
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; pan de bois
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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plan massé
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gauthier Marina
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référence
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IA64001208
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© Région Aquitaine - Inventaire général
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enquête
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2008
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date versement
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2011/06/09
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date mise à jour
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2012/03/16
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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