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Réponse n° 455

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site tuilerie
localisation Centre ; Indre-et-Loire ; Chargé
aire d'étude Indre-et-Loire
lieu-dit Basses Tuileries (les)
dénomination tuilerie
parties non étudiées atelier de fabrication ; maison
époque de construction Temps modernes ; 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Four à tuile dont la construction peut être antérieure à 1760, si l'on se réfère à la carte de Cassini, qui appartenait en 1811 pour moitié à Denis Mangeant-Camelet, vigneron, et François Rougé, tuilier. En 1827, la moitié de Denis Mangeant-Camelet passe à Jean Mangeant, vigneron et tuilier, et en 1847 à Jean-Baptiste Mangeant-Renier, tuilier ; tandis que la moitié de François Rougé passe en 1835 au même Jean-Baptiste Mangeant-Renier. En 1889, le cadastre fait mention de la démolition du four, la cessation de l'activité ayant pu se produire vers 1880 compte tenu de l'âge de l'exploitant qui avait alors 74 ans. Actuellement, le site est occupé par une ferme. La maison d'habitation du tuilier est conservée, ainsi qu'une halle remaniée, le four a été détruit en partie en 1924-25. Entre 1811 et 1926, 5 tuileries sont relevées le long du chemin d'Amboise à Chargé (D. 751 actuellement) , 2 seulement seront encore en activité en 1900. Ces tuileries forment 2 groupes, les basses et les hautes tuileries, distants de 325 m et présentant un front de 35 m pour l'un et 45 m pour l'autre. Y compris les exploitants, propriétaires ou fermiers, on y relève 6 tuiliers en 1812 ; 13 en 1836 ; 10 en 1846 ; 12 en 1861 ; 8 en 1876 et 1891 ; 3 en 1906 ; 4 en 1911 ; en 1921, le recensement ne fait plus état de tuiliers dans la localité. Concernant le four étudié, Jean-Baptiste Mangeant-Renier ne semble pas avoir employé plus de 2 ouvriers en 1836, 1 par la suite et ce jusqu'en 1877. En 1812, le salaire journalier des ouvriers était de 1 franc.
description Four à feu intermittent et flammes longues, d'une capacité utile de l'ordre de 35 m3, permettant la cuisson de tuiles et briques. La matière première était tirée de fosses au Nord de la tuilerie, de part et d'autre du chemin de Pray. En 1924-25, le four a été détruit en partie afin de réaliser une plate-forme de niveau avec la route levée au Nord. Les vestiges sont intéressants et ont permis d'en faire le plan. Il s'agissait d'un four à ciel ouvert, ou pignon, d'une emprise de 6, 10 x 5, 60 m et d'une hauteur totale de 5, 70 à 6, 20 m. Les chaînes d'angle et les contreforts sont en pierre dure, les murs en moellons bruts non enduits. L'embrasure du foyer est en canonnière à arc segmentaire et présente 2 rouleaux en brique en façade. A l'Est du four une halle en partie conservée, à murs en pierre de taille et moellons présente sur son mur gouttereau Ouest un alignement d'ouvertures rectangulaires en partie haute. La production des 3 tuileries en activité à Chargé en 1812 représentait une valeur brute de 3100 francs. La tuilerie est desservie par une voie particulière. La surface bâtie est de 270 m².
plan plan rectangulaire régulier
gros-oeuvre moellon ; pierre de taille
couvrement voûte en berceau segmentaire
état vestiges
propriété propriété privée
type d'étude enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
rédacteur(s) Thomas Jacques
référence IA37001305
  © Inventaire général
enquête 1999
date versement 2004/05/07
 
 
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Requête ((Indre-et-Loire) :LOCA )
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