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Réponse n° 4252

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usines de chaux, cimenteries, tuileries et briqueteries d'Indre-et-Loire
localisation Centre ; Indre-et-Loire
aire d'étude Indre-et-Loire
dénomination usine de chaux ; cimenterie ; tuilerie ; briqueterie
parties non étudiées carrière ; château d'eau ; salle des machines ; four à chaux ; cheminée d'usine ; atelier de fabrication ; hangar industriel ; magasin industriel ; laboratoire ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; remise ; écurie ; maison
collectifs 442 repérés ; 161 étudiés
époque de construction 14e siècle ; Temps modernes ; Epoque contemporaine
historique Les unités de production sont dispersées dans tout le département mais des concentrations de sites existent au nord-ouest, au nord-est et au sud-est et, pour des raisons commerciales, dans les vallées. Les fours à chaux et à tuiles ne sont connus que par quelques mentions aux 14e et 16e siècles. L'activité commence à être véritablement connue à partir du milieu du 17e siècle. La carte de Cassini permet de les localiser. Un repérage quasi exhaustif des sites a été fait pour les 19e et 20e siècles grâce au premier cadastre et aux différentes archives consultées. Le nombre de fours double entre le début du 19e siècle, passant d'une centaine à 226, pour atteindre son apogée dans les années 1870-1890. La forme artisanale est alors dominante. A la production traditionnelle de chaux, tuiles et briques pour la construction et l'amendement des sols pauvres des plateaux de la Touraine s'ajoute celle de produits réfractaires pour l'industrie qui éclipse tous les autres produits dans les années 1920. Les années 1890-1990 correspondent à un lent déclin. Le maximum de la production est atteint dans les années 1900-1914. Elle diminue ensuite mais la productivité augmente considérablement dans les grandes usines qui se sont mécanisées et produisent pour un marché beaucoup plus étendu. Les sites artisanaux étaient exploités directement par leur propriétaire ou au moyen de baux à ferme ou de contrats consentis à des ouvriers qualifiés. L'exploitant était aidé par 2 à 4 ouvriers. La vingtaine d'usines ayant fonctionné employaient, elles, de 30 à 50 personnes, le maximum revenant à l'usine Granboulan à Langeais avec 60 carriers et 120 ouvriers en atelier. L'étude de M. Thomas met en évidence la chaîne de production. L'exploitation se faisait dans des carrières à ciel ouvert. L'argile était ensuite séchée puis moulée. Enfin, la pierre calcaire était calcinée dans les fours pour obtenir de la chaux ou du ciment et l'argile était cuite pour être transformée en tuiles, briques et carreaux. La mécanisation de l'exploitation de la carrière, du transport des matières premières, du séchage, du moulage et de la cuisson s'effectue en deux temps (fin du 19e siècle et après la seconde guerre mondiale) et est illustrée par des documents ou des machines en place. Un historique développé et assorti de chiffres est consultable à la documentation du service régional de l'Inventaire.
description L'étude systématique des fours constitue la première enquête de ce type en France à l'échelle d'un département. Elle est particulièrement utile en raison des relevés, à caractère constructif et technique, exécutés pour tous les fours existants. Elle met en évidence d'une part le passage de fours polyvalents à des fours spécialisés en fonction du produit que l'on veut obtenir et, d'autre part, les ingénieuses adaptations locales que les exploitants ont apporté à des modèles répandus sur tout le territoire national. Les fours à chaux sont tous constitués de trois parties : la cuve où se fait la calcination, le gueulard pour le chargement des pierres et du combustible, la bouche pour le défournement. Les fours à tuiles, briques et carreaux ont en commun un volume de cuisson dont la forme varie (chambre, galerie ou tunnel) , une embrasure servant à la fois au chargement et au déchargement, un point de chauffe par foyer. La cuisson classe les fours en deux grandes catégories selon qu'elle est intermittente ou continue, et la forme du four permet d'opérer une autre distinction : fours verticaux, couchés ou circulaires. La typologie de M. Thomas décrit une bonne vingtaine de types qui peuvent éclairer toute recherche sur les fours à chaux, à ciment, tuiles, briques et carreaux en France. Ils sont détaillés dans un descriptif développé consultable à la documentation du service régional de l'Inventaire.
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit ; bois ; pan de bois ; torchis ; brique
couverture (matériau) tuile plate ; tuile mécanique ; ardoise ; fer en couverture
typologie unités artisanales ; unités semi-artisanales ; usines
type d'étude enquête thématique régionale : usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire (documentation préalable) ; patrimoine industriel
rédacteur(s) Thomas Jacques ; Léon Patrick
référence IA37001731
  © Inventaire général
enquête 2001
date versement 2004/05/07
 
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Requête ((Centre) :LOCA )
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