|
|
|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
tuilerie
|
|
localisation
|
Centre ; Indre-et-Loire ; Chaveignes
|
|
aire d'étude
|
Indre-et-Loire
|
|
lieu-dit
|
Coupure du Parc (la)
|
|
dénomination
|
tuilerie
|
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; magasin industriel ; maison
|
|
époque de construction
|
19e siècle
|
|
année
|
1849
|
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
|
historique
|
Tuilerie construite en 1849 pour Louis Torterue, au Verger, sur une terre lui appartenant. En 1864, le site passe à Gustave Reveroy-Molisson, à la Tuilerie, une maison est construite en 1863, puis des logements pour les ouvriers et un magasin à chaux. En 1902, l'ensemble passe à Gustave Reverdy-Guellerin, fabricant de tuiles, la Tuilerie ; en 1921, à Louis et Paul Ferry en indivis ; en 1930, à Emilien Dubois-Charron ; en 1938, à François Plault-Bouillet d'Aubigny-sur-Nère (Cher) ; enfin en 1941, à la société des usines diélectriques de Delle (Territoire de Belfort). L'activité a cessé sur le site vers 1940. Actuellement, il est occupé par des habitations et leurs dépendances, un atelier de charpentier, et une halle en maçonnerie en partie conservée. En 1857, Louis Torterue, fabricant de tuiles, emploie 5 ouvriers ; en 1864, Gustave Reverdy-Molisson, fabricant de chaux et de tuiles, emploie 5 ouvriers, et 4 en 1869. En 1885, la tuilerie emploie 1 surveillant pour un salaire journalier de 3, 35 francs, 8 ouvriers, dont Pierre Bouzoni, tuilier, et Louis Renaudin, ouvrier tuilier, pour un salaire de 3 francs, 1 manoeuvre pour 2, 85 francs et 2 femmes pour 2 à 2, 50 francs, et ce pour une journée de 12 heures. En 1907, Gustave Reverdy-Guellerin, fabricant de tuiles et briques, emploie 9 ouvriers. En 1922-23-26-27, Paul Ferry, fabricant de chaux et de tuiles, est présent sur le site. En 1930, Emilien Dubois-Charron, fabricant de tuiles et briques, emploie 2 ouvriers permanents, et en 1936, le tuilier Roger Montier. En 1951, Emilien Dubois est encore cité comme fabricant de tuiles dans l'annuaire d'Indre-et-Loire. Les parties constituantes sont des logements pour ouvriers et un bâtiment.
|
|
description
|
Four à feu intermittent et flamme longue, d'une capacité brute de 20 m3, permettant la cuisson de tuiles, briques et pierre à chaux pour la production de chaux naturelle. L'argile était prélevée auprès du hameau du Marais, à 600 m à l'Est, et du Moulin de Thuet à 1750 m au Sud-Est. Les bâtiments propres à l'activité industrielle ont été détruits, seule une halle quelque peu remaniée a été conservée. Celle halle ouverte sur sa face Ouest comporte 7 piliers en maçonnerie de moellon et pierre de taille ; tandis que sa face est constituée d'un mur en maçonnerie de moellon non enduit, qui présente des ouvertures d'aération en partie haute. Les chaînes d'angle sont en pierre de taille. Le site était desservi par une voie particulière et situé à 650 m au Sud-Ouest de la Mable. Il était équipé d'une machine à vapeur signalée en 1907 ; un malaxeur à vapeur, une mouleuse, 3 presses à bras ; en 1930, un malaxeur, 2 presses à bras.
|
|
état
|
vestiges
|
|
propriété
|
propriété privée
|
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
|
|
rédacteur(s)
|
Thomas Jacques
|
|
référence
|
IA37001669
|
|
|
© Inventaire général
|
|
enquête
|
2001
|
|
date versement
|
2004/05/07
|
|
|
|
|
