|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
maison de villégiature de notable dite Manoir Denouval
|
localisation
|
Ile-de-France ; Yvelines ; Andrésy
|
aire d'étude
|
Andrésy
|
adresse
|
147, 149 rue du Général-Leclerc
|
destinations successives
|
immeuble à logements
|
dénomination
|
maison
|
parties étudiées
|
ferme
|
parties non étudiées
|
jardin ; pergola ; maison ; centrale électrique ; belvédère
|
partie(s) étudiée(s)
|
|
éléments remarquables
|
belvédère
|
époque de construction
|
1er quart 20e siècle
|
année
|
1907
|
auteur(s)
|
Sardou Pierre (architecte)
|
personnalité(s)
|
Hershey Marsh Sarah (commanditaire)
|
historique
|
Maison de villégiature construite entre 1904 et 1908 par Pierre Sardou, architecte en chef des monuments historiques, pour l'américaine Sarah Hershey-Marsh qui y donna de brillantes réceptions avant de décéder en 1911. Sa fille Elisabeth Geiger en a hérité en 1911 puis l'a vendue en 1915 à un bolivien nommé Simon Hure Patino. Le manoir change à plusieurs reprises de propriétaires entre 1915 et la guerre. Le verger potager, de l'autre côté de la rue est vendu à un lotisseur en 1933. En 1945 le manoir, vendu à l'union des Juifs pour la résistance et l'entraide, abritera de nombreux orphelins juifs. De 1953 à 1968, il sert de grand séminaire aux Pères Salésiens. En 1974, le manoir est le siège d'une importante société immobilière qui l'a transformé et vendu en 6 appartements et a fait construire deux immeubles dans le parc.
|
description
|
L'entrée comporte un vestibule de forme circulaire desservant un vestiaire, un petit salon, le hall et la salle de billard (disparus). Le hall était à l'anglaise (il a été divisé en deux appartements superposés). La première volée d'escalier qui en partait est détruite. Outre les pièces de réception habituelles, le manoir comportait une grande terrasse panoramique au devant du hall, deux vérandas une dite véranda sud (aujourd'hui vitrée) et une au nord dont il ne reste que quelques piles. Les cuisines donnaient sur une cour anglaise et leur vue était masquée par une treille. Le belvédère abrite une petite pièce octogonale dans laquelle on jouit d'une vue panoramique exceptionnelle (on y est à 45 mètres au dessus de la Seine) mais cette pièce n'est pas aménageable. Dans le jardin, une maison préexistante a été transformée en centrale thermique et pour que sa vue ne masque pas le panorama le toit a été enlevé au profit d'une terrasse avec une vaste pergola (le bâtiment existe toujours au 18 quai de l'Ecluse). La véranda du sud est ornée de chapiteaux sculptés à motifs floraux.
|
étages
|
étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage de comble
|
gros-oeuvre
|
brique
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe ; pignon découvert ; noue ; toit en pavillon
|
couverture (matériau)
|
tuile plate
|
décor
|
ferronnerie ; sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Bussière Roselyne
|
référence
|
IA78000967
|
|
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
|
enquête
|
2002
|
date versement
|
2009/09/01
|
date mise à jour
|
2011/12/13
|
crédits photo
|
Kruszyk, Laurent - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
|