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description
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Située à 7,1 km à l'est de Beaune et à 39 km au sud de Dijon, la commune de Ruffey-lès-Beaune compte 678 habitants (recensement INSEE 2008) pour une superficie de 15,4 km². Elle est limitrophe de Ladoix-Serrigny au nord, de Vignoles à l'ouest, de Beaune au sud-ouest, de Combertault et Meursanges au sud, de Marigny-lès-Reullée à l'est et de Villy-le-Moutier au nord-est. La commune se compose du centre urbain de Ruffey-lès-Beaune situé au centre du territoire, du hameau de Varennes au nord, et des hameaux de Grandchamps et Travoisy au sud. L'aérodrome de Beaune-Challanges se situe à l'ouest du centre urbain. Le territoire est traversé du nord au sud par la RD 20a passant par Varennes, et qui permet de relier Grandchamps et Travoisy via la RD 973. Cette dernière traverse le territoire d'ouest en est. La commune est implantée dans la plaine de Saône, au coeur d'un environnement agricole. Néanmoins, une partie de la forêt domaniale de la Borne couvre l'est du territoire. La géographie du site n'offre pas de visibilité sur le village, seul le clocher de l'église se distingue parfois du paysage. Les hameaux de Varennes et de Travoisy ont des tissus urbains lâches et aérés, développés sous forme de village-rue, le long de la rue de la Vieille Ferme à Travoisy, et de la rue Pierre Joingeaux à Varennes. Le hameau de Grandchamps possède un tissu plus restreint et éclaté le long de plusieurs rues. Quant au centre urbain de Ruffey, son tissu, également lâche et aéré, se développe sous la forme d'un village en croix, le long des rues du Moulin au nord, des Viaux au sud, du Pont à l'ouest et de la Grande rue à l'est. Le noyau historique est quant à lui groupé autour de deux îlots (dont celui de l'église) situés à l'ouest de la RD 20a qui tient le rôle de desserte. Les extensions urbaines sous forme de pavillonnaires diffus et de petits lotissements pavillonnaires se situent dans les hameaux et le centre urbain, ainsi que le long des axes de communication (comme au sud du centre urbain). Par ailleurs, une zone artisanale s'est développée le long de la RD 20a, au nord de Travoisy. De manière générale, la trame viaire est large et droite, à l'exception de quelques ruelles plus étroites. Le parcellaire est varié, aussi bien d'un point de vue sa forme que de sa taille, avec une dominance de parcelles de grande superficie. Les aménagements urbains sont importants : signalétique, ralentisseurs, éclairage public, marquage au sol, places de stationnement, écoulement des eaux sont installés. Néanmoins, les accotements restent enherbés ou en gravillon, et les fermetures végétalisées entre l'espace public et l'espace privé sont nombreuses. Un espace public est aménagé en face de la mairie, par une esplanade située autour du monument aux morts. Celle-ci, en gravillon, est entourée d'espaces enherbés délimités par des accotements fleuris. Au sud, un cheminement piéton, délimité par une allée de platanes, conduit au second espace aménagé à l'ouest, abritant un terrain de sport ainsi qu'une aire de jeux pour enfants. Le bâti est implanté en retrait de l'espace public, soit autour d'une cour, soit en milieu de parcelle. De manière générale, les constructions comprennent un rez-de-chaussée et un ou deux étages dont un de comble. Les toits, à croupe ou à longs-pans, sont couverts de tuiles plates et de tuiles mécaniques. D'un point de vue de la mise en oeuvre, la maçonnerie enduite est dominante dans les hameaux, tandis que dans le centre urbain, maçonnerie enduite et moellons de pierre apparents sont présents à part égale. L'ambiance chromatique est relativement homogène, offrant des teintes claires variant du gris au beige. Parmi les formes architecturales récurrentes, les édifices agricoles sont dominants. Si quelques longères sont présentes (mais aujourd'hui à usage résidentiel uniquement), les ensembles agricoles sur cour, comprenant une maison de maître et des bâtiments d'exploitation, sont les plus représentatifs (sept sont présents sur l'ense mble de la commune). Quatre de ces ensembles présentent des caractéristiques architecturales et des volumes qui les distinguent du paysage urbain. Deux se situent dans le hameau de Travoisy. Le premier, situé 12 rue de la Vieille ferme, se compose d'une maison de maître implantée à l'est de la cour, et d'un ensemble de bâtiments d'exploitation formant un U situé à l'ouest et au sud de la cour. De plan rectangulaire, la maison comprend un rez-de-chaussée sur cave et un étage. Le toit à croupes est couvert de tuiles plates. Le bâtiment, comprenant sept travées, est édifié en maçonnerie crépie et les baies sont rectangulaires. Les bâtiments d'exploitation sont souvent de plain-pied, avec parfois un grenier. Les toits à longs-pans sont couverts de tuiles plates ou de tuiles mécaniques. Les bâtiments sont édifiés en moellons de pierre apparents partiellement enduits et les baies sont rectangulaires. Un second ensemble, situé 10 rue de la Vieille ferme et qui semble être aujourd'hui divisé, se compose d'une maison située au sud de la cour, et d'un ensemble de bâtiments d'exploitation situés à l'est. Les bâtiments, édifiés en moellons de pierre apparents, sont peu visibles depuis l'espace public. Les toits à longs-pans sont couverts de tuiles plates et présentent des gabarits importants. Les deux autres ensembles se situent dans le centre ancien de Ruffey-lès-Beaune. Le premier, situé 1 impasse des Roses Trémières, se compose d'une maison de maître implantée à l'ouest de la cour, et de bâtiments d'exploitation au sud et à l'est. La maison, de plan rectangulaire, comprend un rez-de-chaussée surélevé sur cave et deux étages dont un en surcroît. Le toit à croupes est couvert de tuiles plates. Le bâtiment est édifié en maçonnerie crépie avec chaînes d'angle en pierre de taille et bandeau séparant le rez-de-chaussée du premier étage. Les baies sont rectangulaires et oblongues. Les bâtiments d'exploitation comprennent le plus souvent un rez-de-chaussée et un grenier. Les toits à croupes et à longs-pans sont couverts de tuiles plates. Les bâtiments sont édifiés en moellons de pierre apparents et les baies sont rectangulaires. Le second ensemble, situé 10 impasse des Roses Trémières, se compose d'une maison de maître implantée au nord de la cour et d'un bâtiment d'exploitation implanté à l'ouest. La maison, de plan rectangulaire, comprend un rez-de-chaussée surélevé sur cave et deux étages dont un en surcroît. Le toit à croupes est couvert de tuiles plates. Le bâtiment, comprenant cinq travées, est édifié en maçonnerie enduite avec chaînes d'angle en pierre de taille et bandeau de pierre séparant le rez-de-chaussée du premier étage. Les baies sont en plein-cintre au rez-de-chaussée, rectangulaires au premier étage et oblongues pour l'étage en surcroît. Un escalier à doubles volées convergentes avec garde-corps métallique mène au rez-de-chaussée en façade sud. Aux côtés de ces ensembles sur cour, d'autres édifices se distinguent du paysage urbain par leur architecture, telle que la mairie située rue du Pont (édifice qui fait l'objet d'une fiche de signalement), ainsi que l'Eglise Saint-Léger, située ruelle de l'Eglise, qui est inscrite Monument historique depuis 1995.
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