description
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Située à 6,8 km au sud-est de Beaune et à 46 km au sud de Dijon, la commune de Sainte-Marie-la-Blanche compte 798 habitants (rencensement INSEE 2008) pour une superficie de 6,8 km². Elle est limitrophe de Combertault au nord, de Levernois au nord-ouest, de Montagny-lès-Beaune à l'ouest, de Merceuil au sud-ouest, de Saint-Loup-Geanges au sud et de Meursanges à l'est. Le territoire communal est traversé du nord-ouest au sud-est par la RD 970 qui passe par le centre urbain. La RD 23c dessert la partie est du territoire. La commune est implantée dans la plaine de Saône, au coeur d'un environnement agricole. Un espace boisé (le Bois de Sainte-Marie) est situé à l'est du centre-bourg. L'eau est fortement présente sur le territoire communal ; l'Avant-Dheunotte provenant du nord-ouest, devient, au sud du village, la Vandeunette, qui se jette dans l'Avant-Dheune (limite sud de la commune). Malgré sa situation géographique, la commune est visible depuis la RD 970 au nord-ouest, de laquelle l'église se démarque du paysage. Le tissu urbain de la commune s'organise historiquement autour d'un plan en croix (matérialisé par les deux routes départementales), pour s'étaler aujourd'hui le long des voies, et masquer la forme historique. Les extensions urbaines, sous forme de zones pavillonnaires, sont visibles au nord, à l'est, au sud-est et au sud-ouest du centre ancien. Les deux rues traversantes (RD 970 et RD 23c), sont larges et droites, bordées d'alignements d'arbres, tandis que les rues adjacentes sont plus étroites et parfois sinueuses. Le parcellaire est souvent étroit, et en lanière dans le noyau historique et dans certaines extensions. Il est plus large pour les zones pavillonnaires au nord ainsi que la zone d'activité située à l'est. Les aménagements urbains sont nombreux sur l'ensemble de la commune : éclairage public, trottoirs, mobiliers urbains, allées plantées et espaces de stationnement sont installés. Des commerces se situent à la hauteur du carrefour central (boulangerie, bureau de poste, hôtel-restaurant). Deux plans d'eau sont aménagés (installation de bancs) dans la partie sud du village. L'implantation du bâti se fait presque essentiellement en retrait par rapport à la rue, soit autour d'une cour, soit en milieu de parcelle. Si le pavillon résidentiel constitue aujourd'hui la forme urbaine la plus récurrente sur l'ensemble de la commune, les fermes sur cours, à usage anciennement agricole, sont encore bien présentes (10 dénombrées). Deux de ces ensembles se distinguent nettement du paysage urbain par leur architecture et leur volume. Le premier, situé 11 route de Verdun, se compose d'une maison de maître implantée au nord de la cour, d'un bâtiment d'exploitation implanté à l'ouest ainsi que d'un pigeonnier à l'est. La maison, de plan rectangulaire, comprend un rez-de-chaussée et deux étages dont un en surcroît. Le toit à croupes est couvert de tuiles plates. Le bâtiment est édifié en maçonnerie enduite et les baies sont à linteau délardé. Des extensions ont été réalisées en façade est. Le bâtiment d'exploitation, de plan en L, comprend un rez-de-chaussée et un comble à surcroît. Le toit à longs-pans est couvert de tuiles plates et percé de chatières. Le bâtiment est édifié en moellon de pierre apparent et les baies sont rectangulaires. Le second ensemble, situé rue de la Combe, se compose d'une maison au nord de la cour et de deux bâtiments d'exploitation situés au sud. La maison, de plan rectangulaire, comprend un rez-de-chaussée et deux étages dont un de comble. Le toit à croupes est couvert de tuiles plates et percé d'une lucarne. Le bâtiment est édifié en moellons de pierre calcaire apparents et les baies sont en arc segmentaire. Les bâtiments d'exploitation sont également édifiés en moellons de pierre calcaire apparents. Une extension en baies vitrées a été réalisée pour relier les deux bâtiments. Les toits à longs-pans ou à croupes sont couverts de tuiles plates et de tuiles mécaniques. D'un point de vue de la mise en oeuvre, la maçonnerie enduite ou crépie est prédominante malgré l'utilisation ponctuelle du moellon de pierre apparent. L'ambiance chromatique est relativement homogène, sur une base de teintes claires variant du gris au beige. Un bâtiment (hôtel-restaurant), situé au carrefour de la RD 970 et de la RD 23c, se distingue par son gabarit et son volume qui s'imposent dans le paysage urbain. De plan en L, le bâtiment comprend un rez-de-chaussée, un étage carré et un comble à surcroît. Le toit à croupes est couvert de tuiles plates et percé de lucarnes à deux versants. Le bâtiment est édifié en maçonnerie crépie et les baies sont rectangulaires. L'ancien bâtiment de la Poste (située rue de la Poste) se distingue également par son architecture. De plan rectangulaire, il comprend un rez-de-chaussée surélevé et un comble. Le toit en pavillon à fermettes débordantes est couvert de tuiles plates et percé d'une lucarne pendante. Le bâtiment est édifié en maçonnerie enduite. Les baies sont rectangulaires. La porte d'entrée est surmontée d'un fronton triangulaire et de l'inscription : « Postes Télégraphes ». Enfin, l'église de l'Assomption entourée du cimetière, et située au nord-ouest du centre-bourg, est inscrite Monument historique depuis 1988.
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