|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
coutellerie (usine de mèches de tire-bouchons) Muzard-Fervel, actuellement Faye-Muzard
|
localisation
|
Auvergne ; Puy-de-Dôme ; Saint-Rémy-sur-Durolle
|
aire d'étude
|
Puy-de-Dôme
|
lieu-dit
|
Jurias (les)
|
adresse
|
zone industrielle Le Plot
|
dénomination
|
coutellerie
|
parties non étudiées
|
bureau d'entreprise ; atelier de fabrication ; cour
|
époque de construction
|
4e quart 20e siècle ; 1er quart 21e siècle
|
année
|
1987 ; 2001
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Cette entreprise, spécialisée dans la fabrication de mèches de tire-bouchons, a été fondée en 1926 par Pierre Muzard et son épouse Thérèse Fervel. A cette époque, l'activité est entièrement manuelle et s'effectue à leur domicile (22 rue des Bruyères). L'entreprise est gérée jusqu'en 1959 par M. Muzard, puis par leur gendre Georges Faye jusqu'en 1979. En 1980, la société Faye-Muzard est créée avec pour gérant M. Faye. Depuis janvier 2001, sa fille en assure la relève ; en mai 2001, l'entreprise déménage et s'installe en zone industrielle dans un bâtiment construit en 1987. En 2004, elle rachète aux enchères le stock et les machines de l'entreprise Couttier, autre fabricant de mèches de tire-bouchons située à Bechon, commune de Saint-Rémy-sur-Durolle. Elle travaille principalement pour la célèbre coutellerie suisse Victorinox, qui fabrique toutes les pièces du couteau suisse, excepté la mèche du tire-bouchon qui est saint-rémoise. L'activité s'est fortement mécanisée avec l'apparition des machines à enrouler dites enrouleuses dans les années 1980. Les mèches vont de trois à six mailles, elles sont en inox ou en acier carbone, la longueur des mèches varie de 3, 5 cm à 16, 5 cm. La fabrication est divisée en plusieurs étapes : la découpe, le forgeage à froid, le séchage et l'enroulage ou le tortillage. Les principaux débouchés sont depuis les années 1960 l'entreprise Wenger, puis Victorinox depuis 1980. Présence de machines de production. Production en 1980 : 20 000/mois pour Wenger. 1985-1990 : 100 à 300 000/mois pour Victorinox. 2005 : 20 000/mois pour Wenger et 200 000/mois pour Victorinox. Personnel 1926 : 2. 1959 : 3. 1960 : 4. 1980 : 5 ouvriers et 1 à domicile. 1982 : 6 et 2 à domicile. De 1982 à 1991, 3 employés à domicile pour faire uniquement les filets (rainure façonnée au touret avec disque à la main). 1998 : 11 employés. 2001 : 8 employés. 2004 : 5 personnes. Existence d'un fonds d'archives privées.
|
description
|
Le bâtiment de 520 m² est construit en parpaing de béton et couvert de tôle nervurée. En 2001, on agrandit à l'est avec une extension construite en bois pour y loger deux compresseurs et une cuve.
|
étages
|
rez-de-chaussée
|
gros-oeuvre
|
parpaing de béton ; crépi ; béton
|
couverture (type)
|
toit à deux pans
|
couverture (matériau)
|
tôle nervurée
|
propriété
|
propriété d'une société privée
|
site protégé
|
parc naturel régional
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale (enquête partielle : patrimoine industriel de la Montagne thiernoise)
|
rédacteur(s)
|
Journaix Axelle
|
référence
|
IA63001188
|
|
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel ; © Ville de Thiers ; © Communauté de communes de la Montagne thiernoise
|
enquête
|
2006
|
date versement
|
2008/01/31
|
date mise à jour
|
2014/03/27
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional d'Auvergne - Service régional de l'Inventaire 13-15, avenue de Fontmaure - BP 60 - 63402 Chamalières - 04.73.31.85.29
|